Quelqu'un me demande : "Pourquoi tant de nostalgie dans Cross-Note ?" Me serais-je trompé depuis le début ? Moi qui justement faisait, croyait faire, très attention à ne jamais tomber dans le nostalgique, aurais-je tout faux ?
numéro 40
Nostalgie ?
“Le vieux vent se déchaîne, il est amoureux malheureux, on entend la guitare des fils télégraphiques”
Je referme Novo Russie, le livre de Pierre Delannoy sous titré Récits de la Métamorphose ; je n'ai pas écouté ce "De La Compassion Envers le Démon" depuis bien longtemps et les Rolling Stones n'ont plus guère traversé mon futur immédiat qu'avec leurs clips vidéo en libre-service dans les lasers juke-boxes des bars des gares sitôt sélectionnés, entre un NTM servant d'exutoire à la haine sans bornes vouée à tous les adjudants de quartier et un sexy clip faisant monter une molle pression chez les accoudés au zinc, par quelques devenus rares permissionnaires casquettes Nike ou par de plus rares encore vieux zonards saisis soudain par ce spleen furieux que leur trop plein d'alcool peine à noyer et pleurant alors doucement comme le font les jeunes chiens attachés par leurs maîtres, le temps de leurs emplettes, au grillage des consignes de supermarchés.
Ouvertement
Etude du film: - Vidéo - 52 minutes. - Titre : L'empire des sons, sous-titré : 50 ans qui ont changé la musique. - Diffusion : dimanche 3 avril 1999, 10 heures - La Cinquième.
Martin Tétreault
Contrairement à la majorité des musiciens qui travaillent avec des platines, qui jouent avec les citations, avec l'idée de piratage et de détournement, la démarche de Martin Tetreault (québécois membre de Ambiances Magnétiques) est plus ouvertement bruitiste. Il joue réellement avec cet objet, la platine, comme d'un instrument en soi, au-delà d'un simple outil de reproduction de musique, il le transforme en générateur sonore, le prépare, le modifie, bref le détourne de sa fonction première en écartant ce qui touche à la citation pour se consacrer à l'exploration des plateaux, cellules, aiguilles ...
Slavek Kwi
A l'écoute de ses compositions, l'attention est happée par un foisonnement de micro-événements, dont les mouvements nerveux et rotatifs- autour d'un centre qui nous échappe- mettent en branle un univers instable.
Francisco Lopez
Si l'auditeur est produit et inventé par les sons, pour reprendre Thierry Jousse, quel rôle lui reste-t-il à jouer? Sur quoi peut-il construire son écoute? Durant ces 20 dernières années, Francisco Lopez a dessiné un paysage sonore fait d'empreintes acoustiques et d'électronique minimaliste, prolongeant l'esthétique des musiques industrielles et un ensemble de questions politiques afférentes, oeuvrant à un art acousmatique radical.