Les Grecs croyaient en leurs dieux, et en l’influence de ces derniers sur leur destinée, tant individuelle que collective. C’est pourquoi ils entretenaient avec eux une relation empreinte de respect et de familiarité tout à la fois. La pratique divinatoire était, comme le sacrifice, un moyen d’entrer en relation avec le monde divin. Elle permettait plus particulièrement de connaître les volontés supérieures afin de prendre les bonnes décisions.
Devins et oracles de la Grèce antique
La divination dans la Grèce antique
La diversité des modes divinatoires grecs
Les Grecs connaissent de nombreux moyens pour communiquer avec les dieux et obtenir d’eux la réponse à leurs interrogations. Comme toutes les pratiques cultuelles, la divination répond à une tradition ancienne et multiforme dont on trouve déjà la trace dans les textes homériques. Objets inanimés, éléments naturels, animaux, sons, paroles, tout peut être porteur du message divin pour peu que l’on soit dans un contexte approprié et que l’on sache décrypter les signes.
Les agents oraculaires. Devins, prophètes et autres
Les sanctuaires oraculaires, surtout lorsqu’ils sont grands, ont besoin d’un personnel multiple, varié et parfois fort hiérarchisé.
Quelques devins mythiques
L’omniprésence des pratiques divinatoires dans les cités est évidemment l’écho des textes poétiques qui abondent en devins et prophétesses. De la guerre de Troie à la conquête de la Toison d’or, voici l’histoire des plus célèbres devins de la mythologie grecque.
L’oracle d’Apollon à Delphes
L’homme est par nature imparfait dans sa connaissance, toujours incomplète car liée au présent. Seuls les dieux possèdent la connaissance ultime qui embrasse à la fois le passé, le présent et l’avenir, comme Zeus, appelé Panoptès, « Celui qui voit tout », ou son fils Apollon, l’autre grand dieu devin du panthéon grec.
Deux oracles célèbres : Crésus et Œdipe
Rien ne peut contrecarrer l’oracle d’Apollon. Gare à ceux qui transgressent les prédictions delphiques, qui croient pouvoir inverser leur destin ou qui s’aveuglent dans leur interprétation. Entre mythe et histoire, voici deux des plus célèbres prophéties du dieu de Delphes.
L’oracle de Zeus à Dodone
De nombreux textes évoquent le sanctuaire oraculaire de Zeus à Dodone. En ce lieu sacré, le dieu rend ses oracles d’une façon originale que l’on a souvent opposée à la pratique apollinienne. À Dodone, le dieu s’exprimerait par signes, tandis qu’à Delphes, il recourrait à la parole. Mais la réalité n’est pas si simple. Il convient d’étudier plus précisément les modes d’expression de la divinité pour comprendre ce qui fait l’identité propre de l’oracle de Zeus à Dodone.
Divination et guerre
Si les divinités grecques avaient le pouvoir de faire fleurir la terre et de calmer les flots, elles étaient aussi dispensatrices de victoire. Zeus était appelé et honoré sous l’épiclèse de Niképhore («Qui apporte la victoire»), et il existait une divinité personnifiant la victoire : Nikè, représentée comme une jeune femme ailée, messagère du souverain de l’Olympe.
Un millénaire d’art arménien
Organisée en partenariat avec le Musée arménien de France et la Bibliothèque nationale de France, l’exposition «Reflets d’Arménie : manuscrits et art religieux» propose de rencontrer le patrimoine religieux arménien, entre Orient et Occident, en cette année où l’Unesco a nommé Erevan capitale mondiale du livre.
Images et mirages des Juifs d’Orient
Quelle place pour les Juifs dans l’orientalisme? Ou plus exactement, quelles représentations des Juifs d’Orient dans les arts picturaux, du XIXe au XXe siècle? C’est ce qu’étudie la belle exposition du musée d’Art et d’Histoire du judaïsme. Du romantisme au sionisme, de l’Europe à la Palestine.
La sacré chez les Scandinaves anciens
Des Scandinaves du Moyen Âge, on connaît souvent la mythologie, source d’études nombreuses et de récupérations en tout genre. Mais au-delà de cette somme de croyances et de légendes hautes en couleurs, il existe une dimension spécifique, difficilement saisissable et pourtant essentielle : le sacré. Notion complexe, fréquemment évacuée ou fondue dans une étude générale de la religion (terme d’ailleurs tout aussi fourre-tout), qu’il importe de retrouver pour mieux comprendre, peut-être, la culture originale des peuples nordiques.
La Catalogne romane
L’histoire de la Catalunya Vella (Vieille Catalogne), plus que millénaire, se reflète en grande partie dans les constructions religieuses romanes.