Que disent vos rêves ?

La "politique" en lumière

"Le rêve est source de sagesse"

Lorsque les gens rêvent, ils ne s’en rendent généralement pas compte. Ceci a amené les philosophes à se demander si nous n'étions pas constamment en train de rêver, au lieu d'être dans la réalité éveillée comme nous le croyons ; ou du moins, à remarquer que nous ne pouvons pas être certains que nous ne sommes pas en train de rêver. La psychologie a apporté une toute autre interprétation. Un point s’impose pour comprendre.

Le rêve est une fonction physiologique indispensable à l'équilibre mental de l'être humain. Toute personne qui dort rêve obligatoirement, même si au réveil elle ne s'en souvient pas. Nos songes sont une liaison entre le conscient et l'inconscient, entre l'âme et le corps, entre nos désirs réels et refoulés. Ils ont donc le pouvoir de nous apprendre des choses sur nous que nous ignorons. Explications.

Un questionnement existentiel

Sa pierre à l'édifice des Lumières

Aujourd’hui, la dignité humaine est partout élevée au rang d'un enjeu suprême, sinon d'un symbole. Il n'est guère de grandes causes où on ne l'invoque au titre d'argument ultime dans les débats de notre temps. Cette question est abordée en philosophie sous plusieurs angles, mais certains s’y sont penchés plus que d’autres, comme Kant. Car contrairement à ce que l’on pourrait penser, cette idée est relativement récente, et continue à évoluer… Notre enquête pour comprendre.

En philosophie, l'idéalisme est une doctrine qui accorde un rôle prépondérant aux idées et pour laquelle il n'y a pas de réalité indépendamment de la pensée. Le monde réel n'existe qu'à travers les idées et les états de conscience. Le monde et même l'être se réduisent donc aux représentations que nous en avons. Un point s’impose pour comprendre une notion philosophique bien différente de l’idéalisme politique.

Se tenir dans l’ici et maintenant est une praxis qui s’acquiert et qui grandit par une mise en application continue et déterminée de l’instant présent, permettant à l’être, ce lieu le plus intime de soi-même de se manifester. C'est ce que les anciens Chinois nommèrent la fleur d’or. Seule une conscience verticale, une conscience totale de l’ici et maintenant nous permettrait de nous affranchir de ces deux grandes illusions que sont le passé et le futur.

Des clés vers plus de sagesse

La philosophie a rencontré dès l’origine la question de la violence. Ainsi Héraclite d’Éphèse affirme-t-il la nature antagonique de l’Être traversé et animé par le conflit : « Le conflit est père de toutes choses, roi de toutes choses ». Depuis toujours, la philosophie cherche à étudier la violence à l’origine dans la pensée, pour en déduire qu’elle est un produit de notre propre pensée. Explications.

L'origine de la violence humaine est depuis longtemps débattue par les philosophes, les sociologues et les psychologues. Deux grandes thèses s'opposent. Certains pensent comme le philosophe anglais Thomas Hobbes que « l'homme est un loup pour l'homme », par nature. A l'inverse, d'autres penchent pour la théorie de Jean-Jacques Rousseau : l'homme est naturellement bon, c'est la vie sociale qui creuse les inégalités qui peuvent conduire à la violence. Une réflexion s’impose.

Philosophes, sociologues, religieux, essayistes, écrivains, politologues, psys… ils sont nombreux à s’interroger et à s’exprimer sur la violence et ses répercussions. Voici quelques-uns de leurs témoignages.

Touché par le courrier d’un de ses lecteurs, Romain Drouard-Damon, la rédaction de Question de Philosophie a décidé de donner la parole à ce jeune philosophe talentueux.