Penser positif !

Médecin psychiatre reconnu, Christophe André a su rapidement s’imposer dans le monde de l’édition, en touchant le coeur de nombreux lecteurs sur les thèmes de la psychologie positive et de la pleine conscience. Chef de file des thérapies comportementales et cognitives en France, il a été l’un des premiers à introduire l’usage de la méditation en psychothérapie. Passionné de philosophie, toujours à l’écoute et bienveillant, il nous invite dans son dernier livre, dans un abécédaire riche en conseils et anecdotes, à savourer chaque instant de nos vies. Une rencontre en vérité comme on les aime.

Est-il possible de parvenir à la connaissance de soi ? Eternelle question, de Socrate : « Qui es-tu toi qui sais ? » à nos modernes interrogations passant parfois par le divan freudien, sans oublier les innombrables journaux intimes pour tenter de comprendre notre humaine condition, la quête du moi débouche sur celle de l’homme et du sens de la vie. Les réponses transcendent la philosophie puisque cette recherche spirituelle semble impliquer l’être entier.

L’ego est l’outil principal de la personnalité humaine. Il permet d’avancer, de comprendre et d’agir, à condition de connaître son fonctionnement et d’apprendre à le maîtriser. L’ego n’a dans la société que la place qu’on veut bien lui laisser. Si son utilité sociale pour la survie est indispensable, il ne devrait pas gouverner notre esprit, au risque d’en devenir l’esclave. Or c’est bien à l’ego de nous servir, et non aux hommes de le servir.

La connaissance de soi est le savoir qu’une personne acquiert sur elle-même, en termes psychologiques ou spirituels, au cours de sa vie à l’occasion de ses expériences. Peut-on se connaître vraiment et quelle est la bonne voie pour y parvenir ?

Le thème de la connaissance de soi a toujours passionné les philosophes, les psys et les auteurs en général. Sélection de cinq ouvrages récents de développement personnel sur le sujet.

Marcel Proust et A la Recherche du temps perdu font partie des inévitables en matière littéraire. Certains se sont plongés dans cette oeuvre sans vraiment parvenir à pénétrer dans le dédale d’une pensée extrêmement sophistiquée. D’autres s’en sont délectés. Qu’il soit qualifié de maître de la littérature, de pionnier du roman moderne, de philosophe essentiel, sa réflexion reste lumineuse et éclairante pour nombre de ses lecteurs.

Bernard-Henri Lévy est sans aucun doute le philosophe contemporain le plus connu du grand public. Pas seulement pour ses écrits, car il est actif dans bien des domaines qui ont fait la Une de l’actualité. Ecrivain, cinéaste, engagé sur le front de la politique internationale dans les zones en crise ou encore metteur en scène de la dernière exposition de la fondation Maeght de Saint-Paul de Vence, l’homme a de multiples facettes et talents.

Le handicap effraie bien souvent. Injuste, ce comportement pourtant bien « humain » est un réflexe face à une différence que l’on rejette par peur. Non pas la peur de la contagion qui existait dans les temps anciens ou qui frappait comme une punition des Dieux, mais qui vient de la sensation de malaise ressentie face à ce qui est considéré selon chacun comme une injustice, une incapacité, une anomalie ou une malchance qui frappe au hasard.

La résilience n’est pas un mot qui est apparu pour disparaître à la manière d’un feu de paille. Bien au contraire, cette notion a trouvé un écho immense auprès du public. Boris Cyrulnik est devenu le grand apôtre de cette notion, et sa popularité est aussi liée à la caractéristique de la résilience. Car cette capacité rend possible un certain optimisme lorsque l’on traverse des épreuves.

L'heure est à la vérité des compositions et recompositions familiales accompagnées par la permanente redéfinition les liens de parenté. Mais, si sa forme change, la famille demeure toujours une valeur et un repère. Comment comprendre ce besoin de famille dans une société prétendument individualiste ?

« La plus ancienne de toutes les sociétés et la seule naturelle est celle de la famille. » écrivait Jean-Jacques Rousseau. Imposée par la vie même, la cellule familiale est à la base de notre construction individuelle. Tantôt aimée, adulée, bannie ou haïe, elle est le siège de devoirs qui conditionnent toute notre existence.

Une étude de TNS-Sofres a montré que les trois principales clés du bonheur des Français dans notre décennie étaient dans l’ordre : la famille (52 %), les enfants (48 %) et la bonne santé (47 %). Ces données montrent que les indicateurs du bonheur sont avant tout centrés sur la partie la plus personnelle de l’espace privé. D’où l’importance de chérir cette famille qui nous est donnée, même quand elle n’est pas celle dont on rêverait.

« La consommation est devenue la morale de notre monde. Elle est en train de détruire les bases de l’être humain » écrivait Jean Baudrillard. Toutefois, il n’est pas trop tard pour faire demi-tour et chercher un chemin praticable, guidé par d’autres voix que celles de la pensée unique et des discours progressistes de l’économie. Sortir d’une société de surconsommation est un défi et un pari. Un défi aux croyances les mieux installées, parce que cela constitue une insupportable provocation pour les adorateurs du progrès et du développement. Un pari, parce que rien n’est moins sûr que la réalisation du projet d’une société autonome de sobriété. Ce défi ne méritet- il pas d’être relevé et le pari tenté ?