Peinture et cinéma américain

Olivier Assayas - Après Mai, notre jeunesse

par Jean-Dominique Nuttens

Quand Olivier Assayas débutait (Désordre, 1986), les années 70 n'étaient pas si loin. En 1994, il posait déjà sur cette décennie un regard rétrospectif (L'eau froide). Depuis quelques films, nous avons le sentiment que son cinéma acquiert une ampleur, une maturité nouvelles.

Entretien avec Olivier Assayas

par Philippe Rouyer, Yann Tobin

"La vérité d'un film, c'est son plan de travail"

Christian Mungui - Au-delà des collines, conte de l’âge de boue

par Fabien Baumann

Palme d'or 2007 pour son deuxième long métrage, "4 mois, 3 semaines, 2 jours" Christian Mungui est revenu sur la Croisette avec un 4ème film. Par la qualité de son écriture, la rigueur et la beauté de ses images, la maestria de ses plans-séquences et son brillant casting, "Au-delà des collines" pouvait lui aussi prétendre à la récompense suprême.

Entretien avec Cristian Mungiu

par Michel Cieutat · visuels: Nicolas Guérin

"Je suis sensible à certains signes que je rencontre"

Vitalité du cinéma roumain

par Dominique Martinez

La 11e édition du Festival international de films de Transylvanie (TIFF) offre une nouvelle preuve de la vitalité du nouveau cinéma roumain. La manifestation, qui met tous les ans Cluj en ébullition et fut l'écrin des débuts de cinéastes aujourd'hui mondialement reconnus, est devenue incontournable.

Venise, 69e Mostra

par Vincent Amiel, Michel Ciment, Lorenzo Codelli, Alain Masson

Après avoir dirigé la Mostra avec succès (1999-2001), Alberto Barbera en fut chassé lors de l'arrivée au pouvoir de Berlusconi. Devenu responsable du Cinéma de Turin, le voici de retour après l'échec du Caïman aux dernières élections. Il a réussi à concrétiser le rêve de son prédécesseur Marco Müller (aux commandes pendant huit ans, un record de longévité) en dialoguant cette année à armes égales avec le Festival de Cannes.

Les lignes de Wellington - De l’allégorie à la contingence

par Alain Masson

Un refrain visuel gouverne la plupart des transitions dans "Les lignes de Wellington". Suggérant une allégorie en même temps , qu'il ouvre le cadre au foisonnement des présences, il enrichit le scénario et la représentation: transport des blessés, marche des troupes, repli, colonnes de réfugiés, bande de déserteurs, procession, convoi funéraire, cortège nuptial, comme le demande la première citation de Timée, ces traversées de l'écran mettent en mouvement des foules.

Traviata, et nous

par Eric Dérobert

Chère Violetta, il y a, au théâtre, à l'opéra, au cinéma - un peu partout, dès lors que se dessine quelque récit -, des scènes clés à surmonter, des événements sidérants qui poussent les acteurs à défier les limites de la vraisemblance.

Frankenweenie - Tim Burton ou l’inspiration des débuts

par Bernard Génin

Ceux qui, à la sortie de Dark Shadows, virent en Tim Burton un cinéaste qui sort éternellement les mêmes jouets ne changeront pas d'avis. Frankenweenie reprend en effet un scénario écrit par Leonardo Ripps sur une idée de Burton, qui le réalisa en 1984.

J’enrage de son absence - Ou comment sortir de la cave

par Ariane Allard

Descendre, au plus profond d'un deuil. Et pour cela blottir son chagrin au fond d'une cave, littéralement. Là même où s'entassent, au sous-sol et dans la pénombre, les reliques d'un passé qui ne passe pas.

Souvenir de David Rayfiel

par Bertrand Tavernier

D'abord il y a cette maison dans les bois, en pleine nature, à Corinth dans le haut état de New York, cette maison en bois, à un étage, isolée, tout près d'un magnifique lac qui correspondait si bien à la personnalité de David Rayfiel, à son caractère, qu'elle semblait en être une émanation.