Jacques Henri Lartigue

L’album des photographes militaires américains

Son travail, à la recherche constante d’esthétisme, est imprégné des enseignements de l’école du New Bauhaus. Yasuhiro Ishimoto est exposé cet été au BAL. L’institution publie avec l’Atelier EXB un catalogue essentiel sur ce photographe qui, entre le Japon et les Etats- Unis, s’est consacré à la représentation du « MA », l’invisible intervalle qui relie deux choses. Un bijou de lignes pures.

Depuis cinquante ans, le Français chronique en images la mémoire du XXe siècle. Son œuvre singulière, entre histoire et actualité, photographie et peinture, est exposée aux Rencontres d’Arles cet été. Pour Polka, Stéphane Duroy, qui a rejoint l’agence VU’ en 1986, revient sur sa carrière. Entretien chez lui, à Paris.

Environs de Sake, province du Nord- Kivu, République démocratique du Congo, 7 février 2024. Des civils fuient les combats violents vers la ville de Goma, à environ 20 kilomètres, après un assaut mené par des rebelles du M23.

Sous les rayons du soleil californien, Claire Guarry documente la vie de ses trois enfants, qui grandissent bercés par les vagues du Pacifique. Un quotidien de rêve que la photographe, née en 1981 et expatriée à San Francisco depuis seize ans, immortalise avec tendresse et style. Candidate aux Zooms du Salon de la photo 2024, elle est exposée à la Factory Polka du 30 mai au 13 juillet.

«Lartigue n’est pas un photographe sportif, c’est un photographe total», dit de lui Marion Perceval, la directrice de la donation qui porte le nom de l’artiste. A quelques semaines des Olympiades de Paris, Polka présente le travail de celui qui a su saisir le mouvement comme nul autre. De la Belle Epoque aux années 1980, Jacques Henri Lartigue a photographié tout ce qui bougeait: matchs de tennis, épreuves de ballon ou d’aviron, jeux de plage, divertissements à ski, sur neige ou sur eau, courses automobiles, mais aussi les concours d’élégance qui se tenaient aux abords des terrains. Lartigue ne captait ni l’effort ni la sueur, mais l’art de vivre en plein air, la beauté du geste, de l’envol, de la glisse, de la vitesse. Les Jeux olympiques de cet été sont l’occasion de lui adresser une révérence, avec une grande exposition qui se tiendra à la galerie Polka, du 30 mai au 13 juillet.

A 57 ans, Laurence Biaggi a abandonné sa carrière de chirurgien-dentiste pour se lancer dans la photographie contemplative. Sa série Eloge de la simplicité, exposée à la Factory Polka cet été, est un hymne à la beauté de la vie et de la nature. Des horizons lointains dont elle retravaille les teintes pour «transmettre au spectateur les sensations d’émerveillement éprouvées au moment de la prise de vue ».

Après le C/O Berlin, les Rencontres d’Arles présentent cet été « Encounters », la grande rétrospective de Mary Ellen Mark. La photographe américaine, décédée en 2015 à l’âge de 75 ans, s’est attachée toute sa vie à mettre en valeur les laissés-pour-compte. Melissa Harris, l’une des deux commissaires de l’exposition, revient sur l’artiste humaniste qu’elle était.