27 juin 2022, mer Méditerranée
Stanley Greene
Un bébé de 4 mois sauvé des eaux
Françoise Huguier
"Je suis tout sauf une photographe de guerre, simplement parce que j'ai la trouille"
Patrick Cariou
Vague à l'âme
Bernard Descamps
Exercices de style
La guerre sur verre
Trois mois après l’invasion russe de l’Ukraine, le photographe israélien Edward Kaprov a arpenté la ville de Kharkiv et la région du Donbass pendant trois semaines. Il a choisi le procédé du collodion humide, une des plus anciennes techniques photographiques, pour immortaliser sur plaques de verre les images de la guerre. Pour lui, près de cent soixante-dix ans après, elle résonne avec celle de Crimée. « Tout recommence, rien n’a changé. »
Stanley Greene / Edouard Elias
L’un, mondialement reconnu, est devenu une légende du photojournalisme. L’autre construit sans relâche sa carrière. Pour rendre hommage à Stanley Greene, cinq ans après sa disparition, Polka a choisi de mettre en regard ses travaux, son approche et sa personnalité avec ceux d’Edouard Elias. Deux générations qui ont couvert près d’un demi-siècle de crises et de conflits. Une exposition les réunit à la galerie Polka du 16 septembre au 29 octobre.
Andy Summers
« Faire partie d’un groupe, c’est vivre comme dans un sous-marin. » Andy Summers, le guitariste de The Police, a trouvé un nouveau souffle dans la photographie. D’abord lors des tournées avec Sting, en créant des images qui ont écrit la légende du groupe, ensuite pour lui-même. Pendant quarante ans, il a construit une œuvre personnelle en jouant avec ses deux passions : le rock et la photo. « Andy shoote comme il plaque ses accords sur sa Telecaster : tantôt avec rage, tantôt avec douceur », dit de lui Thierry Grillet. Son exposition « Harmonics of the Night » est présentée à la galerie Polka cet automne.
Voyage au pays d’Elsa et Johanna
Le duo d’artistes françaises ouvre la saison du Studio de la Maison européenne de la photographie avec The Timeless Story of Moormerland. Pour cette série, Elsa et Johanna ont imaginé la vie d’un quartier résidentiel où évoluent des habitants étranges, créés de toutes pièces au fil d’autoportraits mis en scène. Les visages sont identiques, mais les identités multiples. Visite à partir du 7 septembre.
Eugene Richards
La 34e édition du festival Visa pour l’Image met en lumière le travail introspectif d’un des photographes documentaires les plus reconnus de sa génération, avec l’exposition « En marge ». Une rétrospective pour laquelle l’Américain Eugene Richards a exploré pendant plusieurs mois ses vieux classeurs de planches-contacts.