Salgado, pour tout l’amour du monde

Révélée par Internet, Dina Goldstein dédie des sites spécifiques à ses séries photographiques

Le plus grand exode de l’histoire est en cours. En plus des milliers de migrants africains qui, chaque mois, traversent la Méditerranée dans des embarcations de fortune, le nombre de réfugiés syriens devrait dépasser les 5 millions fin 2014. Ni ces chiffres, ni les rapports alarmants des experts, ni les drames, comme celui de Lampedusa le 3 octobre dernier avec ses 366 victimes, ne suffisent à déclencher une vaste mobilisation de l’Union européenne et, au-delà, des Nations unies. Une tragédie humanitaire récupérée par les partis d’extrême droite. Dont, en France, le Front national.

Les candidats à l’exil fuient la guerre, l’horreur, et croient trouver l’eldorado. Ils rêvent d’un monde meilleur, sans feu, sans haine, sans bombe, et ils découvrent un enfer. Passant à travers les frontières plus ou moins poreuses du Vieux Continent, ils viennent s’échouer tels des fantômes sur des récifs improbables, quand ils ne coulent pas. Et l’Europe assiste au spectacle dramatique de ces passe-frontières qui laissent en chemin leurs espoirs dispersés

Comment en arrive-t-on à détester l’autre jusqu’à le pousser à l’exode ? Wajdi Mouawad apporte une réponse à cette question en décryptant sa propre histoire. Le dramaturge, auteur d’« Incendies » installé au Québec, est né au Liban. C’est là que ce chrétien maronite a grandi dans la haine des Druzes, des « Arabes ». Une « maladie », comme il le dit, dont l’exil l’a guéri.

Le pays est sous tension. Six agents de la garde nationale ont été tués le 23 octobre par un groupe armé. Pour la cinquième fois depuis le début de l’année 2013, un deuil national a été décrété. Alors que la transition démocratique est menacée, Polka a suivi cinq députées élues par les Tunisiens de France. Islamistes, membres du parti au pouvoir Ennahda, ou laïques, elles sont le symbole d’une nation tourmentée par la place de la religion dans la vie politique

Jean-Pierre Raffarin est un homme apaisé. Au milieu des ego et des querelles d’idées qui font rage à l’UMP, il œuvre en coulisses pour que la droite reste unie. Sa liberté de parole et sa nature conciliatrice sont les deux atouts de l’ex-Premier ministre. Il n’a pas dit son dernier mot.

Pour célébrer le cinquantième anniversaire de son calendrier légendaire, Pirelli a demandé à Peter Lindbergh et à Patrick Demarchelier de photographier six des plus grands mannequins du monde. Cet été, sur la plage de Long Island et dans un studio de Chelsea, Polka a assisté à ces shootings de rêve. Objectif: créer une icône.

Pierre Gagnaire appartient au petit cercle des grands chefs français qui rêvent leurs plats mais ne les cuisinent plus. Son nom est une marque, son emploi du temps un étourdissement. Polka a saisi ce doux aventurier autour de la table où il crée

Dans son prochain film, "Salaud, on t'aime", Claude Lelouch fait de Johnny Hallyday un photographe de guerre en fin de carrière. Aux yeux du réali- sateur, le chanteur a maintenant, à 70 printemps, la gueule de l’emploi.

Là-bas, dans les provinces de Misiones ou de Chaco, les gens les appellent les «moustiques». Tracteurs et avions pulvérisent quelque 300 millions de litres de substance chimique chaque année pour accroître les rendements de soja. 12 millions d’Argentins sont exposés, dont des milliers d’enfants. Responsables: les grandes compagnies agrochimiques. Coupables: les coopératives qui obligent les paysans à utiliser ces produits dangereux. Complices: les autorités argentines qui refusent de réguler l’utilisation des pesticides dans ce «grenier du monde».

Art Basel a bouleversé le District. En dix ans, le luxe et les galeries ont envahi les anciens hangars. A l’origine de cette révolution culturelle, les plus grands collectionneurs du monde.

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