Enfin, M. Marinetti, dont je signalais l'autre semaine l'étrange et lumineux recueil de poèmes, La Ville charnelle, nous offre cette semaine un ouvrage d'un genre tout différent, intitulé : Les Dieux s'en vont d'Annunzio reste, où l'auteur fait quoi qu'il s'en défende, de la critique, et même de la critique terriblement mordante. J'ai trop aimé l'enthousiasme que ce poète dit en des strophes ardentes à d'autres poètes, j'ai trop loué sa généreuse faculté d'admiration, pour ne pas dire aujourd'hui combien je l'aime moins dans le rôle de briseur d'idoles.
Les dieux s’en vont, D’Annunzio Reste
Les dieux s’en vont, D’Annunzio Reste
Dalla “Liberté ”
Le livre qu'un écrivain, également estimé comme critique et comme poète, M. F. T. Marinetti, vient de consacrer à M. Gabriele d'Annunzio, sous ce titre : Les Dieux s'en vont, D'Annunzio reste, offre tout l'intérêt d'une énigme ingénieuse, dont on cherche vainement le mot. Dès la premiere page, on pressent un mystère, car il porte cette dédicace étrange: « Aux ombres goguenardes de Cagliostro et de Casanova ».
Carlo Dossi
Dentro alla boscaglia del romanticismo manzoniano, vivido, poderoso, solenne, aveva frondeggiato un abete di perennità fruttuosa, che sorpassava dalle cime le betulle e le quercie, per quanto rigogliose, più basse e non perennemente verdi: Giuseppe Rovani 1 ).
Discours pour une Vierge
Jeune fille, salut ! Ton oreille est plus rouge Que ta petite bouche en fleur, Intacte, indubitable ed royale fraicheur, Féminité fermée où pas un nerf ne bouge
La sinfonia della villa
Da le recenti ne' vicini prati ferite delle falci il denso aroma sgorga e fluisce della fienatura. Nell'aria afosa van voli affamati e ogni forza che aneli è presto doma dal peso della fervida calura. Ama cosi preludere a l'insano scrosciar del suo furore l'uragano
A Miramar, d’ottobre
Pioggia e nebbia. Un diluvio Vaporoso e cinereo In molli falde spandesi Su la terra e su l'acque
Le paroxysme humain
Nous avions épuisé sans fruit tout le patir; après chaque problème, retrouvé un problème. Nous avions affrété en vain tous les espoirs et disloqué à l'usage tous les systèmes. Nous étions las, si las !, d' avoir vu tant de soirs comme les fossoyeurs éternels du destin enfouir tant de matins ou chantaient nos vigueurs ! dans nos fronts bas, il y avait tant de défaites! et dans notre fierté tant d'agenouillements !
Un ricordo d’infanzia
Libero dal castello delle travi, Che ti chiudeano il ciel, cui sospiravi, Come, o bel San Giovanni, oh, finalmente, Ti glorii della cupola lucente!