Numéro 19

Willy Blix : l’art cinétique au service du commerce et de l’industrie

par Marie Lansade

Ce n’est pas encore Noël et pourtant il y a une vitrine en centre ville devant laquelle s’extasient les passants. Celle du joailler Emmanuel Lecerf, rue de Châteauneuf. Y vit un monde onirique, à la frontière de la mode et du cinéma, de petites machines animées, d’oiseaux mécaniques aux ailes dentelées qui mettent en scène diamants, rubis, saphirs et émeraudes.

25 ans des Off

par Marie Lansade

Vingt-cinq ans, pour une compagnie de théâtre de rue, c’est long… Pour perdurer, il faut une « fibre en vibration permanente ». Si l’évolution dans la création est une chose délicate, les Off n’en fêtent pas moins leurs 25 ans, avec en point d’orgue le spectacle des Paraboles, offert aux Tourangeaux le 13 juillet prochain. Rencontre avec son directeur, Philippe Freslon.

Trois Clous, Les Séraphins et un chorégraphe

par Bruno Lonchampt

Nombreuses sont les compagnies sur le territoire qui apportent leur éclairage sur la création artistique. Des compagnies conformées jouent un nombre considérable de fois leur création. Ainsi le « Cyrano » de Gilles Bouillon en est-il à plus de cent représentations en France ; même constat pour « Toi tu …» d’Alexis Armengol, pour ne citer qu’eux. D’autres jeunes compagnies développent un travail singulier qui marque le spectateur. Tout le monde n’a pas forcément eu la chance de voir leur travail. Aujourd’hui nous parlerons du Théâtre des Trois Clous et de la Compagnie Les Séraphins.

Vu et entendu

par Xavier Chertier

Pour la pré-ouverture du Temps Machine, j’ai vu Dustin Wong, un guitariste virtuose usant de loops et d’effets et qui se transforme en orchestre synthétique. Inclassable mais hypnotisant. Et aussi Charlie O. qui fait juste du bien avec son vieil orgue Hammond et sa Leslie, jazzy et rétro. Et puis Nightclub Sandwich, qu’était vraiment sympa avec ses covers électros, délirants et vocodés de tubes rocks. Et enfin Bosco et son électro enthousiasmante et créative. Une programmation juste comme il faut pour découvrir ce très bel outil qu’est le Temps Machine.

La Reprise

par Mathieu Richard

Du 25 mai au 05 juin, le CCC accueillait dans ses locaux, comme chaque année depuis neuf ans, la galerie expérimentale. Cette structure permet à des étudiants en histoire de l’art, philosophie, littérature et droit (Cécilia Dupuis, Flora Gomez, Constance Itier, Solène Joulin, Cécile Le Brenne, Angélique Leite, Charlotte Mérigot, Laura Mignard, Margaux Olivieri, Jérémie Peyran, Benjamin Renckert et Lorraine Tissier Rebour) de mener un projet curatorial à l’occasion duquel ils sont amenés à développer une problématique. Cette année, encadrés par Pascal Rousseau et Delphine Masson, les jeunes commissaires se sont penchés sur le thème de la reprise et ont d’ailleurs ainsi intitulé leur exposition en référence au roman du même titre écrit par Alain Robbe-Grillet dans lequel l’auteur joue avec l’identité et les filiations. Afin de développer ce sujet, cinq artistes ont été choisis et mis à l’honneur par les étudiants : Joël Hubaut, Anabelle Hulaut, David Mickeal Clark, Franck David et Hervé Grauman.

Cécilia Ribault

par Mathieu Richard

A l’invitation de Pierre Henri Didouph Ramboz qui lui avait laissé carte blanche le vendredi 3 juin dernier, Cécilia Ribault a proposé un événement sur la base d’un dispositif performentiel réalisé en collaboration avec Sébastien Rouiller, musicien, et Florence Doucet, vidéaste. Sur le carton d’invitation, il n’est pas véritablement question d’un horaire à laquelle les spectateurs se devraient d’être sur place mais bien plus d’un moment de la journée qui tout à la fois appartient au jour et à la nuit, le moment où la lumière bascule, modifiant la substance formelle de notre environnement sans en altérer la matière. Sur l’espace passe le temps et le dépasse, en quelques minutes nous voyons nos représentations visuelles déplacées. Tandis que la nuit tombe, s’éveille une autre forme de la réalité, la réalité sous une autre forme.

Je croque mon quartier !

par Marie Lansade

En 2006, c’est la consternation à Maryse Bastié : un incendie ravage un bâtiment du Chambouboule. Le chambouboule ? C’est le lieu où se retrouvent, depuis plus de 20 ans, plusieurs générations de gamins du quartier, leur port d’attache, une enclave verte sous un pont, un endroit où jouer, profiter des aides aux devoirs, se retrouver, et tant de choses encore ! C’est compter sans la détermination d’Eric Levieux, salarié du centre social depuis 1995 (et par ailleurs photographe) : tout le monde dans le quartier sait comment il se défonce pour les enfants et les ados, avec toujours le même enthousiasme. Inauguration de l’expo et lancement du livre le samedi 17 septembre à 11h place Montgolfier.

ODG

par Lola

Deux frangins, une passion commune et une bonne dose de motivation, ça nous donne ODG. Aujourd’hui ils sont trois : Olo, Natty et Artx et en attendant la sortie de leur « pack » et leurs futurs concerts, je vous propose de les découvrir avec moi.

Nicosie, la dernière capitale divisée d’Europe

par Alexis Potschke

Le 27 août, je pris l’avion pour Larnaca, à Chypre, où je devais rester près de dix mois, dans le cadre du projet Erasmus que j’avais sollicité quelques mois plus tôt, à la suite de près d’un million et demi d’étudiants européens. Chypre, pied à terre de l’Europe au Moyen-Orient, encadrée au sud par l’Afrique, à l’est par l’Asie, et quelque part plus au nord-ouest par l’Europe, avait quelque chose d’intrigant. On la disait anglophone à plus de quatre-vingt pour cent, et les brochures touristiques ajoutaient à ceci deux arguments publicitaires: 340 jours de soleil par an ; et la dernière capitale divisée d’Europe. Il y avait du pittoresque, du superficiel et du pratique dans ces raisons-là.

Hello my art is !

par Amélie d’Hérouville

Mêler art et questions environnementales, voici le défi relevé par l’association Karma qui lance cette année un concours des plus innovants dans l’agglomération tourangelle. Le concept du concours, unique en France, repose sur des performances artistiques engagées autour du thème de l’éco-consommation. Musique, danse, théâtre…

Embraye... ça fume !

par Gary Constant

Il est grand temps que je vous parle d’ANKAMA, maison d’édition française fondée par un trio d’amis graphistes qui commencèrent dans le jeu vidéo tendance héroïc-fantasy manganisante avec «DOFUS», une quête autour d’oeufs de dragons magiques. Le succès étant au rendez-vous, ils ne tardèrent pas à se lancer dans la parution de bandes dessinées et de livres d’illustrations car, à la base, les créateurs viennent de là.