Le rugby, pour s'extraire de sa condition
Le sport, c’est politique
Sanoussi Diarra
Les souvenirs de la famille Bambuck
Les poings gantés de noir et brandis vers le ciel de Tommie Smith et John Carlos sur le podium de la finale du 200 mètres des Jeux olympiques de Mexico de 1968 constituent l’une des images iconiques du xxe siècle et de l’engagement dans le sport. Roger Bambuck et Ghislaine Barnay, athlètes de ces J.O. de Mexico, évoquent le souvenir de ce moment historique et ses conséquences dans la représentation des athlètes noirs. À travers la plume de leur fille, la journaliste Aurélie Bambuck.
Peter Norman, le troisième homme
« Quoi qu’il arrive, dans vingt secondes je serai de l’autre côté de mon existence. »
La politisation de Mexico 68
Le poing levé de Tommie Smith et John Carlos sur le podium des Jeux olympiques de Mexico a donné une portée mondiale à la cause de la minorité noire, de Harlem à Johannesbourg. Image iconique d’une révolte plus large : avant et pendant la compétition, dans l’enceinte sportive comme dans les campus et la société. Mexico 68 constitue une politisation des Jeux olympiques inédite : ce sont les athlètes eux-mêmes qui en sont les porteurs, non plus les États.
Kathrine Switzer
Pionnière du marathon féminin
Walter Bonatti
De la piazza del Popolo à la face nord du Cervin...
Colette Duval
Parfaite intruse dans le bastion viril du parachutisme au mitan du xxe siècle, à une époque où l’autorisation maritale était requise pour à peu près tout et surtout pour sauter d’un avion, Colette Duval a dû affronter tous les Lrelents du sexisme avant de devenir l’une des sportives les plus accomplies de la chute libre, avec un saut de plus de 11 kilomètres.
Le boxeur vu par le documentariste Rayhane Chikhoun
Zef, champion du monde de boxe américaine à cinq reprises, voit sa vie basculer le 5 juin 1987 en s’effon- drant sur le ring. Dans un magnifique film documentaire, Rayhane Chikhoun retrace la vie du boxeur et surtout de la personne, Youcef Zenaf. Étudiant les champions depuis deux décennies, Thomas Bujon met en perspective les ressorts sociologiques du film et de son sujet.