Avec Fiorilla d’Il Turco in Italia, qu’elle incarne au Festival d’Aix-en-Provence à partir du 4 juillet, dans une nouvelle production de Christopher Alden, la soprano d’origine russe retrouve un compositeur particulièrement cher à son cœur. Rossini, en effet, a été le fil conducteur de sa carrière, depuis ses débuts au Festival de Pesaro, en 2006, avec des rôles aussi exigeants que Desdemona, Matilde di Shabran ou Aldimira dans Sigismondo.
Olga Peretyatko
Olga Peretyatko
Myung-Whun Chung
Les 2 et 5 août, le chef coréen dirige Otello aux Chorégies d’Orange, avec «son» Orchestre Philharmonique de Radio France.
Pablo Heras-Casado
Le 2 juillet, le jeune chef espagnol dirige Die Zauberflöte en ouverture de la 66e édition du Festival d'Aix-en-Provence, dans une mise en scène de Simon McBurney.
Marc-André Dalbavie
Le 28 juillet, le compositeur dirige, lui-même, son nouvel opéra au Festival de Salzbourg : Charlotte Salomon. Écrit en français, mis en scène par Luc Bondy, il réunit une brillante distribution : Marianne Crebassa, Nora Gubisch, Jean-Sébastien Bou...
Philippe Fénelon
Le 12 août, le compositeur propose son nouvel opus lyrique dans le cadre du Festival de Peralada : Flaubert & Voltaire.
Anna Pirozzi
Le 9 août, la soprano italienne fait ses débuts français en Abigaille dans Nabucco, dans le magnifique site gallo-romain du festival de Sanxay
Dominique Trottein
Grand habitué du Festival de Saint-Céré, le chef français sera au pupitre du Voyage dans la Lune, à partir du 29 juillet, puis de Cabaret, le célèbre «musical» de John Kander, à partir du 2 août, dans des mises en scène d’Olivier Desbordes.
Marlène Assayag
À partir du 29 juillet, la soprano française reprend le rôle du Prince Caprice dans Le Voyage dans la lune d’Offenbach à Saint-Céré.
Julie Mathevet
À partir du 29 juillet, la soprano française reprend le rôle de la Princesse Fantasia dans Le Voyage dans la lune à Saint-Céré.
Evenement : Leoncavallo
Toujours avide de raretés, le Festival de Radio France et Montpellier a choisi de braquer ses projecteurs sur le compositeur de l’immortel Pagliacci. Le 15 juillet, Michele Mariotti dirigera ainsi, en version de concert, Zingari, opéra en langue italienne sur un sujet russe, créé à Londres, en 1912. L’occasion de partir à la découverte d’un musicien aussi prolifique qu’habité par le doute, régulièrement raillé par ses pairs et qui ne réussit jamais, malgré toutes ses tentatives, à égaler son premier grand succès.
En coulisse : Pesaro
Le 10 août, une nouvelle production d’Armida inaugurera la 35e édition du «Rossini Opera Festival», où seront également à l’affiche Il barbiere di Siviglia, Il viaggio a Reims et, pour la première fois, Aureliano in Palmira. Présents depuis le début de l’aventure, en 1980, Gianfranco Mariotti et Alberto Zedda, respectivement surintendant et directeur artistique, expliquent comment la manifestation n’a jamais dévié de sa mission première : défendre la cause de l’un des plus grands compositeurs d’opéra de tous les temps, en illustrant en termes scéniques les nouvelles éditions critiques de ses partitions et en formant des interprètes capables de les servir.