Stéphanie d’Oustrac

Lisa della Casa

par Rémy Stricker

Un an après Sena Jurinac, c’est une autre légende du Staatsoper de Vienne et du Festival de Salzbourg des années 1950 qui nous quitte. Disparue le 10 décembre dernier, à l’âge de 93 ans, la soprano suisse, sublime interprète de Mozart et Richard Strauss, n’a jamais été égalée en Arabella, son rôle fétiche, où rayonnait sa beauté physique et vocale.

Galina Vichnevskaïa

par Thierry Guyenne

Disparue un jour après Lisa della Casa, la soprano russe a durablement marqué l’histoire de l’opéra au XXe siècle. Symbole de la résistance des artistes au régime soviétique – aux côtés de son époux, Mstislav Rostropovitch –, dédicataire de plusieurs œuvres de Benjamin Britten et Dmitri Chostakovitch, elle n’a pas davantage été égalée en Tatiana d’Eugène Onéguine que sa consœur suisse ne l’a été en Arabella.

Richard Rodney

par Renaud Machart

Disparu le 24 décembre dernier, à l’âge de 76 ans, le compositeur britannique, élève de Pierre Boulez, résidait à New York depuis 1979. Amoureux de la France, de sa littérature, de sa musique et de sa gastronomie, il parlait couramment la langue, mais était fort peu connu en notre pays. En plus de nombreuses musiques de films, pour John Schlesinger, Sidney Lumet ou Joseph Losey, il laisse des symphonies, des concertos et plusieurs opéras.

Stéphanie d’Oustrac

par Michel Parouty

Devenue célèbre grâce à des compositeurs tels que Lully, Haendel, Mozart, Offenbach ou Poulenc, la mezzo-soprano française créera, le 5 mars prochain, le nouvel opéra de Benoît Mernier, La Dispute, à la Monnaie de Bruxelles, dans une mise en scène de Karl-Ernst et Ursel Herrmann. Elle reprendra ensuite La Voix humaine à Avignon, Caen, Compiègne, Rennes... avant une nouvelle production d’Hippolyte et Aricie de Rameau, au Festival de Glyndebourne.

Antoine Manceau

par Michel Parouty

La nouvelle production de Ciboulette à la Salle Favart sera l’occasion de faire connaissance avec plusieurs jeunes solistes de la toute nouvelle Académie de l’Opéra- Comique, dont son coordinateur général nous dévoile les objectifs.

Pascal Rophé

par Mehdi Mahdavi

À Luxembourg, le 20 février, puis à l’Opéra-Comique, le 17 mars, le chef français dirige Anna Caterina Antonacci et l’Orchestre Philharmonique du Luxembourg dans le couplage La Voix humaine/Il segreto di Susanna.

Les charmes de Ciboulette

par Gérard Condé

Entrée à l’Opéra-Comique le 13 mars 1953, trente ans après sa création au Théâtre des Variétés, le 7 avril 1923, la délicieuse opérette de Reynaldo Hahn y sera de nouveau à l’affiche à partir du 16 février, sous la direction musicale de Laurence Equilbey et dans une mise en scène de Michel Fau, avec Julie Fuchs dans le rôle-titre. Un retour d’autant plus attendu que les dernières représentations in loco datent de 1975 !

La Fenice

par Katia Choquer

Dans un paysage lyrique italien en crise, le mythique théâtre vénitien réussit à préserver une activité régulière sur l’ensemble de l’année, avec un choix de titres et de productions tantôt populaires, tantôt sortant des sentiers battus. Cristiano Chiarot, son surintendant, fait le point sur les réalisations des dernières saisons, tout en lançant des pistes pour le futur.

Maria Stuarda

par David Shengold

Jamais représenté au Met jusque-là, l’opéra de Donizetti a connu les honneurs d’une nouvelle production de prestige. Dans une mise en scène de David McVicar, Joyce DiDonato a confirmé qu’elle était l’une des plus éminentes belcantistes de notre époque.