Enfant prodige, puis rayonnante égérie du Bayreuth de Wieland Wagner, la légendaire soprano allemande, qui a soufflé ses 80 bougies, le 17 avril dernier, a marqué d’une empreinte indélébile une impressionnante quantité de rôles, dans les tessitures et les répertoires les plus différents, tout en imposant un charisme sans beaucoup d’équivalents dans l’histoire de l’opéra au XXe siècle. Après soixante- dix années de carrière, dont soixante-quatre en scène, elle vient de participer à une production de Pierrot lunaire, au Staatsoper de Hambourg, dont la première a eu lieu le 11 octobre.
Anja Silja
Anja Silja
Laurent Brunner
Après avoir ouvert, avec des concerts, une saison 2020-2021 mise à l’épreuve par la crise du Covid-19, le directeur de Château de Versailles Spectacles propose ses premiers opéras en décembre : L’Orfeo de Monteverdi, le 9, puis Don Quichotte chez la Duchesse, du 25 au 27.
Bertrand Rossi
Entré en fonctions il y a onze mois, le nouveau directeur général de l’Opéra n’a pas eu la tâche facile pour bâtir sa saison 2020-2021, entre manque de temps et coronavirus. Premier opéra d’envergure à l’affiche : Akhnaten de Glass, le 1er novembre, mis en scène par Lucinda Childs.
Éric Breton
Les 20 et 22 novembre, le compositeur français, après avoir tâté de la scène à travers ballets, opéras-bouffes et comédies musicales, propose au public de l’Opéra Grand Avignon son premier ouvrage lyrique de vastes proportions : Le Messie du peuple chauve.
Lionel Ginoux
Du 10 au 12 novembre, le compositeur français renoue avec le genre lyrique, en mettant en musique, à la demande de l’Opéra de Limoges, Faust nocturne, texte d’Olivier Py écrit en 2003 et mis en scène par son auteur, en 2007, à Orléans.
Frédéric Chaslin
Alors qu’il dirigeait La Bohème d’ouverture de saison de l’Opéra Royal de Wallonie, le chef français a répondu aux questions d’Opéra Magazine sur la Carmen annoncée au Grimaldi Forum, du 20 au 24 novembre, dans le cadre de la programmation de l’Opéra de Monte-Carlo.
Jeanne Candel
À partir du 11 novembre, à l’Opéra-Comique, la metteuse en scène s’attaque à l’un des chefs- d’œuvre du répertoire français, Hippolyte et Aricie, avec Raphaël Pichon au pupitre et une distribution particulièrement alléchante.
Jean Miannay
Un ténor plein de promesses
Marino Faliero
Pour fêter la réouverture du Teatro Donizetti, après trois années de travaux, le « Donizetti Opera Festival », sous la houlette de son directeur artistique, Francesco Micheli, propose, du 19 novembre au 6 décembre, une programmation aussi ambitieuse qu’excitante. Le Belisario d’ouverture, en version de concert, verra les débuts de Placido Domingo dans le rôle-titre, sous la baguette de Riccardo Frizza, directeur musical de la manifestation. Suivra une rareté absolue des premières années de carrière du compositeur : Le nozze in villa. Entre les deux, on attend tout de la nouvelle production de Marino Faliero, ouvrage inégal mais passionnant, qui, en 1835, marqua les débuts parisiens de Donizetti. Avec de nouveau Riccardo Frizza au pupitre, dans une mise en scène du duo Ricci/Forte, la distribution s’annonce prometteuse, emmenée par Alex Esposito dans le rôle de l’infortuné doge de Venise et l’éblouissant Javier Camarena en Fernando, neveu du précédent, emploi taillé aux mesures du légendaire ténor Gio. Battista Rubini.
Liège fête son bicentenaire
Le 4 novembre 1820, le Théâtre Royal ouvrait ses portes, sur ce qui est aujourd’hui la place de l’Opéra. Deux cents ans plus tard, devenu l’Opéra Royal de Wallonie, il fêtera son anniversaire avec La traviata, du 16 au 20 novembre, sous la baguette de Speranza Scappucci et dans une mise en espace de Stefano Mazzonis di Pralafera, respectivement directrice musicale et directeur général et artistique de l’ORW. La distribution s’annonce somptueuse, emmenée par Patrizia Ciofi, René Barbera et Leo Nucci. Après avoir évoqué les grandes dates de l’histoire de la maison, Opéra Magazine brosse un portrait du célèbre ténor belge André d’Arkor (1901-1971), qui en fut le brillant directeur, entre 1945 et 1965.
L’île enchantée de Hahn
Encore un premier enregistrement mondial d’importance à porter au crédit du Palazzetto Bru Zane ! Écrite par un Reynaldo Hahn de 17 ans, et inspirée de Pierre Loti, L’Île du rêve est un bijou, qui confirme le prodigieux talent d’un compositeur trop souvent méprisé. Magnifiquement dirigé, chanté et édité, l’un des disques marquants de l’automne.
Le dernier amateur heureux
En lisant, en écoutant...