Événement
Emiliano Gonzalez Toro
Marianne Crebassa enregistre à Toulouse
Emiliano Gonzalez Toro
Le 2 octobre, Naïve publie l’intégrale de L’Orfeo de Monteverdi, dans laquelle le ténor, né en Suisse de parents chiliens, incarne le rôle-titre, tout en dirigeant son ensemble I Gemelli, expressément fondé dans la perspective de cet enregistrement. Un jalon essentiel dans la carrière d’un chanteur-acteur protéiforme, aussi époustouflant dans l’oratorio et le madrigal que dans l’opéra, et capable de couvrir un immense répertoire, de Jacopo Peri à la chanson sud-américaine. Après la sortie du disque, Emiliano Gonzalez Toro sera à l’Arsenal de Metz, le 14 octobre, puis à l’Opéra Royal de Versailles, le 9 décembre, pour présenter cette version du chef-d’œuvre montéverdien, proposée pour la première fois au public, en mai 2019, au Théâtre des Champs-Élysées.
Tassis Christoyannis
Alors que vient de sortir, sous étiquette Palazzetto Bru Zane, l’intégrale du Timbre d’argent de Saint-Saëns, dans laquelle il incarne Spiridion, l’éclectique baryton grec s’exprime sur sa prochaine prise de rôle : Idoménée de Campra, à l’Opéra de Lille, le 3 octobre.
Diego Fasolis
Le 23 octobre, à Angers, le 29 novembre, à Rennes, et le 13 décembre, à Nantes, le chef suisse dirige une nouvelle production d’Iphigénie en Tauride, signée Julien Ostini, avec, pour particularité, l’absence d’instruments anciens, comme ceux de son ensemble I Barocchisti.
Catherine Hunold
À l’affiche de l’Opéra de Rouen Normandie, jusqu’au 3 octobre, en Elisabeth et Venus dans Tannhäuser, la soprano française enchaînera aussitôt avec la fascinante Pénélope de Fauré, en concert, au Théâtre du Capitole de Toulouse, le 23 octobre.
Fatma Said
Le 16 octobre, Warner Classics publie le premier récital discographique de la jeune soprano égyptienne, dont la carrière internationale est aujourd’hui en plein essor. Intitulé El Nour (La Lumière), il mêle musiques arabes et compositeurs français et espagnols inspirés par l’Orient.
L’éternel retour de Pénélope
Depuis sa création, en 1913, l’unique opéra de Gabriel Fauré offre le prototype du chef- d’œuvre jamais complètement tombé dans l’oubli, mais incapable de s’inscrire durablement au répertoire, malgré les efforts d’ambassadrices aussi prestigieuses que Lucienne Bréval, Germaine Lubin, Régine Crespin ou Jessye Norman. Son retour au Théâtre du Capitole de Toulouse, le 23 octobre, dans une inattendue « version originale pour piano », avec Anne Le Bozec à la direction musicale et Catherine Hunold dans le rôle-titre, est l’occasion de revenir sur cette partition inclassable, et de s’attarder sur les vicissitudes de l’épouse d’Ulysse dans d’autres formes d’expression artistique.
Fedora Barbieri
Le 4 juin dernier, la torrentueuse mezzo italienne, disparue en 2003, aurait eu 100 ans. Même si elle a abordé de multiples rôles en soixante années de carrière, Fedora Barbieri demeure avant tout, dans la mémoire des mélomanes, une chanteuse verdienne, que le disque de studio a beaucoup sollicitée dans les années 1950. Qui n’a pas, dans sa discothèque, ses intégrales d’Il trovatore et d’Aida, avec Zinka Milanov et Maria Callas, d’Un ballo in maschera, encore avec Callas, sans parler de cet inimitable Falstaff, avec Tito Gobbi, sous la baguette d’Herbert von Karajan ? Autant de références qui assurent à Fedora Barbieri, pourtant loin d’être irréprochable, une gloire éternelle.
Christiane Eda-Pierre
Disparue le 6 septembre dernier, à l’âge de 88 ans, la soprano française laisse le souvenir d’une artiste vibrante, engagée, et techniquement affûtée, dont le disque a heureusement préservé quelques incarnations majeures, dans Mozart comme dans l’opéra du XXe siècle.
C’est l’extase !
Album après album, Sabine Devieilhe poursuit, chez Erato, un parcours discographique d’un niveau exceptionnel.