Très exactement un an après Elza van den Heever, Opéra Magazine a choisi de mettre en couverture une autre soprano sud-africaine, pour rendre hommage à une école de chant dont la percée sur le circuit international se confirme chaque jour. Après avoir fait sensation dans Lucia di Lammermoor, à l’Opéra Bastille, à l’automne dernier, Pretty Yende revient à Paris pour y donner son premier récital avec orchestre, le 28 juin, au Théâtre des Champs-Élysées, dans la série « Les Grandes Voix ».
Pretty Yende
Pretty Yende
Guillaume Gallienne
À partir du 10 juin, le brillant sociétaire de la Comédie-Française, devenu star du grand écran grâce à son film Les Garçons et Guillaume, à table !, ajoute une nouvelle corde à son arc en mettant en scène son premier opéra, La Cenerentola, au Palais Garnier.
Stefano Mazzonis di Pralafera
En conclusion de la saison 2016-2017, le directeur général et artistique de la maison reprend sa propre mise en scène de l’avant-dernier opéra de Verdi, à partir du 16 juin. Un cadeau d’adieu au chef d’orchestre Paolo Arrivabeni, qui quitte ses fonctions de directeur musical.
Paolo Arrivabeni
Après neuf saisons couronnées de succès, le directeur musical de l’Opéra Royal de Wallonie quitte ses fonctions en dirigeant Otello. Il ne désertera pas Liège pour autant, y revenant notamment en 2017-2018, pour un autre fleuron du répertoire verdien : Macbeth.
Marina Costa-Jackson
Cinq mois après Ginger, sa soeur aînée, qui incarnait Despina dans Cosi fan tutte, au Palais Garnier, la jeune soprano américaine fait son entrée à l’Opéra National de Paris, le 13 juin, face à la Carmen d’Anita Rachvelishvili.
La France redécouvre son patrimoine
Depuis combien de décennies n’avait-on plus représenté La Reine de Chypre d’Halévy, Le Timbre d’argent de Saint-Saëns et Le Prophète de Meyerbeer dans l’Hexagone ? Progressivement tombé dans l’oubli, tout un pan du répertoire français du XIXe siècle refait surface, en grande partie grâce aux efforts du Palazzetto Bru Zane. Il était donc logique que l’honneur d’ouvrir ce dossier revienne à Alexandre Dratwicki, son directeur scientifique, à l’origine du retour de La Reine de Chypre et du Timbre d’argent à Paris, respectivement au Théâtre des Champs-Élysées (en version de concert) et à l’Opéra-Comique (avec mise en scène), les 7 et 9 juin, dans le cadre du festival organisé chaque année par le Palazzetto. Opéra Magazine donne ensuite la parole à Hervé Niquet et François-Xavier Roth, les deux chefs convoqués pour cette double résurrection, avant de se consacrer à l’autre événement du mois : la nouvelle production du Prophète, au Capitole de Toulouse, le 23 juin. C’est encore au chef, Claus Peter Flor, que revient le soin de nous expliquer ce que ce titre emblématique du « grand opéra » représente pour lui, avec un portrait du ténor Gustave Roger, créateur du rôle principal, en complément.
Hervé Niquet
« La Reine de Chypre, c’est un film hollywoodien ! »
François-Xavier Roth
« Dans la clarté des voix et du contrepoint, Le Timbre d’argent est bien français ! »
Claus Peter Flor
« Dans Le Prophète, la richesse, la finesse et l’invention de l’orchestration sont exceptionnelles »
Gustave Roger
Le premier Prophète
Luigi Alva
Le 10 avril dernier, le ténor péruvien, inoubliable Almaviva, Don Ottavio et Fenton, a soufflé ses 90 bougies. Opéra Magazine l’a rencontré à Milan, où il vit depuis de nombreuses années, sans perdre pour autant le contact avec son pays natal.
Le meilleur Mitridate en DVD
Capté au Théâtre des Champs-Élysées, en 2016, le spectacle de Clément Hervieu-Léger et Éric Ruf a heureusement été filmé par un maître en la matière, Oliver Simonnet. l’occasion de (re)découvrir, dans d’excellentes conditions, une distribution époustouflante, sans doute la plus sensationnelle jamais réunie au disque, audio et vidéo confondus.