Printemps et été sous le signe du bel canto pour la soprano allemande... À peine sortie d’une nouvelle production de Lucia di Lammermoor, au Covent Garden de Londres, elle retrouve l’héroïne de Donizetti pour une mini- tournée du Teatro Regio de Turin, qui fera étape au Théâtre des Champs- Élysées, le 27 mai. Puis, à partir du 14 juillet, elle sera Elvira dans I puritani, au Teatro Real de Madrid, avant d’incarner, les 3 et 6 août, Violetta dans La traviata, aux Chorégies d’Orange.
Diana Damrau
Diana Damrau
Peter Eötvös
Les 15 et 17 mai, le compositeur hongrois dirige Senza sangue, l’opéra qu’il a écrit pour servir de première partie au Château de Barbe-Bleue. Un événement à ne pas manquer, d’autant que Peter Eötvös sera également au pupitre, après l’entracte, du chef-d’œuvre de Bela Bartok.
Marianne Clément
À partir du 8 mai, à Strasbourg, puis du 3 juin, à Mulhouse, l’Opéra National du Rhin affiche, en création française, le deuxième opéra de Wagner. Longtemps méprisé, bien à tort, Das Liebesverbot (La Défense d’aimer) semble jouir désormais d’un regain de faveur.
Jean-Yves Ruf
À partir du 17 mai, l’Opéra de Dijon redonne sa chance au plus célèbre opéra de Luigi Cherubini, en français comme à sa création, en 1797, et avec l’alternance de morceaux chantés et de passages parlés. Il s’agira de la septième mise en scène lyrique de Jean-Yves Ruf.
Guillaume Andrieux
Les 10 et 12 mai, à l’Opéra de Limoges, le baryton français, nommé aux Victoires de la Musique classique 2016 dans la catégorie « Révélation artiste lyrique », reprend le rôle du Chanteur de sérénades dans Les Caprices de Marianne de Sauguet, en tournée avec le CFPL.
Un nouveau Mitridate à Bruxelles
Du 5 au 19 mai, la Monnaie propose une nouvelle production du premier chef- d’œuvre serio de Mozart, dans le théâtre éphémère ambant neuf érigé sur le site de Tour & Taxis, qui accueillera ses spectacles jusqu’à la n des travaux de rénovation du bâtiment historique. Opéra Magazine a suivi les premières répétitions, conduites par le duo de metteurs en scène Jean-Philippe Clarac/Olivier Deloeuil, choisi à l’issue d’un concours où s’étaient présentés quelque 110 candidats.
Nikolaus Harnoncourt
Disparu le 5 mars dernier, le chef autrichien a marqué de son empreinte l’histoire de l’interprétation, en particulier, pour ce qui concerne l’opéra, de Monteverdi et Mozart. Un legs aussi imposant qu’inégal, à la fois génial et irritant, qui a l’immense mérite de ne jamais laisser indifférent.