Noël, Réveillon, jour de l’An : autant de dates synonymes de fêtes... et de cadeaux !
Yann Beuron
La légende Fricsay
Yann Beuron
Exceptionnel Licinius dans La Vestale de Spontini, il y a quelques semaines, à Bruxelles, le ténor français s’apprête à ajouter un nouveau rôle à son répertoire : Fridolin XXIV dans Le Roi Carotte d’Offenbach, à l’affiche de l’Opéra de Lyon, à partir du 12 décembre. Suivront notamment, en maijuin 2016, ses débuts à la Scala de Milan, en Gonzalve dans L’Heure espagnole de Ravel, avant la sortie d’Uthal de Méhul, première mondiale discographique dans la collection « Opéra français » du Palazzetto Bru Zane, attendue début 2017, à l’occasion du bicentenaire de la mort du compositeur. Fuyant depuis plus de vingt ans le vedettariat et la surexposition médiatique, il n’en demeure pas moins l’un des plus talentueux ténors de sa génération.
Dominique Gesseney-Rappo
Fondé en 1986, l’Opéra de Fribourg, en Suisse, a passé commande d’un nouvel ouvrage pour fêter son 30e anniversaire. Intitulé Carlotta ou la Vaticane, il sera à l’affiche, à partir du 31 décembre, sous la baguette de Laurent Gendre et dans une mise en scène de Denis Maillefer.
Eléonore
À partir du 27 décembre, la mezzo-soprano française incarne Louise dans Les Mousquetaires au couvent, dans la mise en scène de Jérôme Deschamps, créée à Lausanne, en décembre 2013, et reprise à l’Opéra-Comique, en juin 2015.
Faust se damne à la Bastille
Pour sa nouvelle production de La Damnation de Faust, à partir du 8 décembre, l’Opéra National de Paris a mis tous les atouts de son côté : Philippe Jordan en fosse, Alvis Hermanis à la mise en scène, Jonas Kaufmann (en alternance avec Bryan Hymel) en Faust, Bryn Terfel en Méphisto et Sophie Koch en Marguerite. Il y a longtemps qu’on n’avait vu pareil aréopage pour le chef-d’oeuvre berliozien dans la capitale ! L’occasion, pour Opéra Magazine, de revenir sur la carrière de l’ouvrage au Palais Garnier, puis à l’Opéra Bastille, depuis sa création in loco, le 5 juin 1910.
La Scala
Le 7 décembre, une nouvelle production de Giovanna d’Arco de Verdi, créée à la Scala en 1845, ouvre la saison 2015- 2016, la première entièrement conçue par Alexander Pereira, son nouveau surintendant et directeur artistique. L’ancien intendant de l’Opéra de Zurich et du Festival de Salzbourg, en poste jusqu’en 2020, est décidé à redonner toute sa place au répertoire italien des XIXe et XXe siècles dans la programmation, y compris le plus rare. Après Giovanna d’Arco, on attend ainsi avec impatience, en avril-mai, le retour d’un autre opéra représenté pour la première fois dans le temple milanais, en 1924 : La cena delle beffe de Giordano. Remarquablement équilibrée, cette saison affi che également Monteverdi, Haendel, Mozart, Richard Strauss, Britten... et même Gershwin, avec un Porgy and Bess dirigé par Nikolaus Harnoncourt !
Feu d’artifice rossinien
Servie par la meilleure distribution que l’on puisse réunir aujourd’hui, La donna del lago dévoile toutes ses splendeurs.
Le National a 80 ans
Fruit des efforts conjugués de Radio France et de l’Ina, le coffret fêtant le 80e anniversaire de l’Orchestre National de France enchaîne les merveilles. Côté voix, rien moins que Dietrich Fischer-Dieskau, Victoria de los Angeles, Denise Duval, Marilyn Horne...