Depuis une vingtaine d’années, les délicates peintures sur soie, huiles sur toile et plâtres patinés de Lê Phô (1907-2001), Mai-Thu (1906-1980) et Vu Cao Dam (1908-2000) ne cessent d’affoler les enchères. Le musée Cernuschi réunit 150 œuvres de ces pionniers de l’art moderne, formés à Hanoï mais qui firent carrière en France, pour donner à comprendre l’étonnant syncrétisme de leur travail, entre traditions occidentales et vietnamiennes.
Figures du Fou au Louvre
Trois Vietnamiens à Paris entre terre natale et pays d’adoption
Tom Wesselmann
Éternelles années pop
Raphaël dans le secret de son atelier
Les dessins du maître italien conservés au palais des Beaux-Arts de Lille qui ont fait l’objet d’analyses documentant la datation et l’élaboration de ses peintures donnent lieu à une exposition exceptionnelle. Au fil de celle-ci, on découvre la « méthode Raphaël » grâce à des dispositifs numériques.
Dans les pas d’Atala voyage au cœur du romantisme
La Maison de Chateaubriand rend hommage à son plus illustre propriétaire et célèbre l’un des monuments du romantisme français, en présentant plus de 300 pièces liées au roman Atala, ou Les Amours de deux sauvages dans le désert. Pendant près d’un an, l’exposition permettra aux visiteurs d’éprouver un peu de la passion qu’a inspirée cette œuvre.
Stephen Jones
Chapeau nas
Jean-Baptiste Oudry
Si Jean-Baptiste Oudry (1686-1755) ne travailla pas directement pour le château de Fontainebleau, la demeure royale conserve néanmoins son chef-d’œuvre, huit des neuf cartons préparatoires aux tapisseries des Chasses royales, une épopée cynégétique sur toile à la gloire du roi Louis XV, veneur passionné et premier cartographe des forêts du royaume. Depuis 2020, quatre premiers tableaux du cycle ont pu être restaurés, dans un atelier installé au sein même du château. Pour la première fois, l’exposition bellifontaine permet de les admirer aux côtés des dessins, des esquisses et des tapisseries des Gobelins mais aussi de quelques chefs-d’œuvre témoignant de la postérité de la série dans les arts décoratifs.
Jean-Pierre Latz
« Marchand ébéniste privilégié du roi suivant la Cour et Conseil de Sa Majesté », Jean- Pierre Latz (1691-1754) est l’un des ébénistes les plus importants du règne de Louis XV. Ses œuvres, qui comptent parmi les meilleures produites par l’ébénisterie parisienne, étaient convoitées par de nombreuses cours d’Europe. Latz fut notamment appelé à fournir du mobilier à Auguste III de Pologne (1696-1763) et à son premier ministre, l’influent comte Heinrich von Brühl (1700-1763), ainsi qu’à leur plus grand rival politique, Frédéric le Grand (1712-1786). Malgré le renom de ce remarquable ébéniste, qui est représenté dans plusieurs grandes collections d’Europe et des États-Unis, son lieu de naissance et le début de sa carrière étaient restés jusqu’à présent obscurs. De nouvelles recherches ont permis de combler ces lacunes et fournissent un aperçu fascinant du début de la vie de Latz.
Harriet Backer
Le musée d’Orsay rend cet automne un vibrant hommage à la Norvégienne Harriet Backer (1845-1932), célèbre dans les pays scandinaves mais quasi inconnue au-delà. C’est pourtant à Paris où elle a séjourné dix ans que cette femme aussi talentueuse que déterminée a lancé sa carrière. Oscillant entre réalisme et impressionnisme, quelque quatre-vingt-dix intérieurs musicaux, vues d’églises, portraits et natures mortes composent ce parcours à la croisée des arts : une éblouissante découverte !
Les Fous
Envahissent le Musée du Louvre