François Duret-Robert s’en est allé paisiblement le 13 octobre dernier, à l’âge de 92 ans. Collaborateur des Éditions Faton de 2002 à 2021, il avait signé près de 200 « Chroniques désinvoltes du marché de l’art » dans L’Objet d’Art.
Watteau livre ses secrets au Louvre
Un esprit libre s’en est allé
Caillebotte enfin célébré à Orsay
Le musée d’Orsay met en lumière l’art du plus atypique des impressionnistes en exposant quelque œuvres et documents. Presque toutes ses toiles majeures ont pu être réunies.
Fastes et beautés de la Chine impériale
Dans le cadre de l’année franco-chinoise du tourisme culturel, le musée national des arts asiatiques – Guimet accueille un extraordinaire ensemble privé d’objets d’orfèvrerie de la dynastie Ming (1368-1644). Habituellement exposée au musée des Beaux-Arts de Qujiang (Xi’an, Chine), la collection Dong Bo Zhai est la propriété de Peter Viem Kwok. Ces objets uniques au monde ont été réalisés par le Bureau impérial d’orfèvrerie des Ming.
Donation Liliane et Jean-Pierre Léveilley
L’amour de la collection, le devoir de la transmission
L’enfance d’un roi
Versailles s’enrichit d’un portrait exceptionnel
Le musée de Cluny
Fait parler les pierres
Année James Ensor
Après Ostende et Bruxelles, c’est au tour de la ville d’Anvers de célébrer cet automne les 75 ans de la mort de James Ensor (1860-1949), à travers quatre expositions aussi variées que réjouissantes. Déployée au KMSKA (musée royal des Beaux-Arts), la principale manifestation rend magistralement hommage à ce maître de l’ironie grinçante et de l’autodérision, au gré de 200 œuvres réunies dans une mise en scène spectaculaire. En confrontant l’insigne Ostendais aux maîtres auxquels il a voulu se référer, voire se mesurer (Rembrandt, Courbet, Manet, Munch...), cette exposition propose une relecture éclairante de son œuvre. On mesure ici combien l’artiste sut jouer inlassablement des continuités et des ruptures pour parvenir à ses fins : être le meilleur.
Rodin et Balzac
Le musée Rodin mène l’enquête sur un chef-d’œuvre méconnu de ses collections, l’Étude de Robe de chambre pour Balzac. À l’aune des dernières découvertes, cette sculpture radicale et résolument moderne, habituellement présentée dans une salle à l’étage, livre les secrets de sa genèse et de son exécution, tout en nous éclairant sur le processus créatif du Monument à Balzac. Au fil d’un ensemble de sculptures choisies dans son fonds, de pièces prêtées par le musée Galliera et d’archives inédites provenant de la bibliothèque de l’Institut de France, l’exposition « Corps in.visibles » s’interroge plus largement sur la notion de représentation des corps dans la statuaire monumentale du XIXe siècle à aujourd’hui.
Watteau
Le mystérieux Pierrot de Watteau
François Rémond
L’Objet d’Art poursuit sa série d’articles mettant en valeur l’extraordinaire savoir-faire des bronziers parisiens aux XVIIIe et XIXe siècles. Après Pitoin et Martincourt, la présente étude retrace la carrière de François Rémond, reçu maître doreur en 1774, ainsi que celles de ses plus insignes collaborateurs, jusqu’à sa complète reconversion à la fin de sa vie au service de la propagande napoléonienne. Dans un futur numéro de la revue, un second article s’attachera à la relation étroite qu’entretint le grand ébéniste Jean- Henri Riesener avec les frères Damerat, anciens collaborateurs de François Rémond.