Exposée pour la première fois hors d’Italie, l’extraordinaire collection Torlonia resplendit au Louvre, dans les appartements d’été d’Anne d’Autriche qui rouvrent au public après plusieurs années de restauration. Les marbres antiques proposent un éblouissant panorama de la sculpture romaine, tout en témoignant de la longue histoire du collectionnisme européen.
Les Saisons d’Arcimboldo au Louvre
La collection Torlonia en majesté au Louvre
Frank Stella clap de fin
Dans le Gard, près d’Uzès, la galerie d’art contemporain Ceysson & Bénétière s’est installée en 2022, parmi les oliviers et les vignes, au domaine de Panéry. Après Claude Viallat et Gloria Friedmann, elle y présente cet été « Frank Stella, Recent Works », exposition-hommage à l’artiste américain décédé en mai dernier. Voyage au cœur du corpus d’un plasticien qui ne s’est jamais laissé enfermer dans un style.
Ode à la vie rurale
De Georges Braque à Joan Mitchell, en passant par Chagall, Dufy et Balthus, les collections du Centre Pompidou exposées au musée Crozatier proposent une promenade bucolique, entre œuvres picturales et photographiques. Elles explorent les mutations du monde rural, perçues par les plus grands noms de l’art moderne et contemporain.
Kandinsky, dans les pas d’un géant
De sa Russie natale à la France, où il finit sa vie, en passant par l’Allemagne, où il se forma puis devint professeur au Bauhaus, Kandinsky fut un artiste international, convaincu que l’art « ne connaît ni peuple, ni frontière, mais seulement l’humanité ». Une exposition, conçue en collaboration avec le Centre Pompidou, retrace l’ensemble de sa riche carrière, entre itinérance et exil.
Amélie Simier
Au musée Rodin les recettes du succès
Les vitraux du caprice
Le 8 décembre 2023, visitant le chantier de Notre-Dame, le président de la République lançait la création de six grands vitraux contemporains dans les chapelles du bas-côté sud de la cathédrale, en place de vitraux datant de la restauration de Viollet-le-Duc. Immédiatement, comme après l’annonce du concours pour une flèche contemporaine, en 2019, par le même M. Macron, la polémique éclatait, mobilisant experts, défenseurs du patrimoine et plus de 140 000 pétitionnaires ! Plutôt qu’un nouvel épisode de la querelle des Anciens et des Modernes, ne faut-il pas voir dans cette étrange affaire l’histoire d’un caprice politique dans le goût – qui commence à passer de mode – de notre monarchie républicaine ?
Les Saisons d’Arcimboldo au Louvre
La porte dorée, la renaissance d’un chef-d’œuvre du château de Fontainebleau
Entrée royale du château de Fontainebleau, la porte Dorée, dont les travaux sont initiés en 1528, constitue le premier chapitre de la conquête de l’Italie par les arts, menée par un François Ier affaibli par dix années de guerres infructueuses dans la péninsule. La transformation du château de Fontainebleau en palais de la Renaissance commence en effet par la construction d’un pavillon, logé entre le donjon médiéval et la future salle de Bal, décoré de fresques et de stucs par les artistes italiens que le souverain fait venir en Ile-de-France pour révolutionner le concept de décor.
Dans la psyché de surréaliste
Né il y a 100 ans, le surréalisme a connu une histoire d’une longévité exceptionnelle et un rayonnement géographique bien au-delà des frontières de l’Europe. L’exposition du Centre Pompidou revient sur plus de 40 ans d’effervescence créatrice, de 1924 à 1969. Aux œuvres incontournables, comme L’Ange du foyer, de Marx Ernst, ou L’Empire des Lumières de René Magritte, sont venues s’ajouter de nombreuses redécouvertes, en provenance du monde entier.
Les “femmes illustres”
Le château de Gramont dans le Tarn-et-Garonne présente jusqu’au 3 novembre 2024 une exposition sur les héroïnes antiques dans la tapisserie d’Aubusson. Le thème des « femmes illustres » a traversé de façon singulière la création littéraire et artistique européenne depuis le Moyen Âge jusqu’à la fin du XVIIe siècle. Cette iconographie reflète l’évolution du regard sur la puissance des femmes dans la société et permet d’interroger l’épistémologie du féminisme.
Benneman
Fournisseur du Garde-Meuble de la Couronne de 1786 à 1792 et figure assez méconnue, tel est le paradoxe de Jean Benneman, nommé à tort Guillaume Beneman. Découvrir le dernier « ébéniste du roi » de l’Ancien Régime revient à mener une enquête au cœur de l’artisanat d’art parisien au tournant de la Révolution française, avec les archives d’époque pour source exclusive de référence.