En attendant Banksy

Très actifs ces derniers mois, les 4 DJs nantais d'Hocus Pocus et Beat Torrent ont accordé quelques minutes à OazArts! quelques jours après leur Olympia. Entretien.

Le nom a été choisi en hommage à Claude Berri, producteur et réalisateur, collectionneur et galeriste. Il s'est imposé avec une petite entorse italianisante par rapport au titre original en quittant Pantin, après être venu à deux reprises voir l'exposition Kiefer et Beuys. Rachid Koraichi, plasticien d'origine algérienne, a bien voulu nous accompagner et prendre sur son temps et ses nombreux en cours pour cheminer vec nous et commenter le parcours croisé des deux artistes internationaux. Quelques heures après notre entretien, il rejoignait le Petit Palais, pour l'inauguration de la magnifique exposition Dieux(X) où il présentait un travail illustrant les liens de l'Islam avec l'art contemporain.

Je suis sorti de la projection du film FAITES LE MUR, bluffé. Je ne savais pas qui était Banksy, j'ai cru qu'il était Guetta, tout le monde connaît Mozart qui s'intéresse à Saliéri ? L'obsession de Thierry Guetta pour Banksy, c'est un peu Saliéru devenant Brainwash en laissant l'autre grimper le long des murs pour faire virevolter ses notes sur les murs infinis du monde. Le temps a filé, les mois, les murs, je me suis retrouvé ému dans une librairie à St Germain, "FACE AUX MURS". A chaque page un choc, des corps blessés, ressuscités, le papier comme un linceul, le fusain et Rimabud une, deux, vingt fois surpris, repris, interrogé. Avant Banksy, il y a Ernest. Ni Mozart ni Saliéri. Ernest Pignon- Ernest, le Maître.

Quelles pulsions géométriques Philippe Baudelocque peut-il ressentir lorsqu'il tient sa craie ? C'est ce que l'artiste tente de nous expliquer devant son mur de la rue du Pont-aux-Choux.

Clair(e) Obscur(e)

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