Avec des collections qui racontent des histoires, toutes simples, truffées de références à la culture populaire et boostées à l’humour belge, Jean-Paul Lespagnard est de ces personnages qui injectent une bonne dose de dérision dans leurs créations. Lauréat en 2008 du célèbre festival de la mode, le styliste liégeois foutraque et fantaisiste, 32 printemps à son actif, revient sur son après-Hyères !
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Jean-Paul Lespagnard, Hyères encore !
Rock en Seine, dernier arrêt estival
En 2010, le fameux festival de fin de saison avait battu son record de fréquentation avec plus de 105 000 billets écoulés. Une performance qui pourrait bien se reproduire cet été étant donné les quelques très beaux morceaux qu’affiche sa programmation.
Un peu de Gaîté dans la skateboard culture
Du samedi 18 juin au dimanche 7 août, La Gaîté lyrique fait l’honneur de sa première grande thématique estivale à la culture skate. Au programme : des projections, des expositions, des démonstrations et surtout une série de concerts à l’affiche assez excitante.
M.I.A. VS Santigold
A priori M.I.A. et Santigold sont faites du même bois : toutes les deux se sont fait remarquer sur la blogosphère, dans la seconde moitié des années 2000, pour leur propension à marier entre eux des styles musicaux hétéroclites y ajoutant pour faire bonne mesure de petites touches orientalisantes. Néanmoins, question image et politique, les deux donzelles ont un agenda bien différent.
Astrid does the right things
Do the Right Thing et Public Enemy, puissants cris du cœur de la communauté noire américaine de la fin des années 1980, retentissent encore aujourd’hui. Ils sont en effet à l’origine de l’un des moments les plus marquants de la mode masculine de ces derniers mois : la splendide collection d’Astrid Andersen pour l’hiver 2011.
CSS Girls just wanna have fun
Après le décevant Donkey et une tournée gargantuesque, les Brésiliens reviennent avec le bien nommé La Liberacion. Plus dance, le groupe n’en oublie pas pour autant ses racines DIY tenues de l’enseignement punk. Avec ce troisième album, il crée un véritable crossover entre la dance cheezy et l’indie rock. Et ça marche ! On a voulu prendre la température auprès de la chanteuse Lovefoxxx et de la guitariste Ana Rezende, de passage à Paris. Entretien dans une cour parisienne où il est question de Jeremy Scott, de Joan Jet, de Bikini Kills et… de Maria Carrey.
The Horrors retrouvent la lumière
Après le plébiscité Primary Colours qui confirmait The Horrors comme une valeur sure de la pop made in Albion, les Anglais reviennent avec Skying, plus lumineux que son prédécesseur. Mais la bande de Faris Badwan n’en perd pas pour autant sa noirceur romantique. Prise de température sur ce nouvel opus avec Faris Badwan, Tomethy Furse (basse) et Coffin’ Joe (claviers) dans un hôtel parisien
Handsome Furs, le cri de la fourrure
Qu’on se le tienne pour dit : Sound Kapital, le troisième essai du duo canadien Handsome Furs, n’a rien à voir avec ses prédécesseurs. Entièrement créé sur des synthés, chaleureux et dansant, ce nouvel effort est le résultat du voyage autour du monde que s’offrent les deux amoureux depuis plusieurs années. Aventureux, sexy et irrésistible, à l’image de Dan Boeckner et Alexei Perry
Wiley, le pirate
Si le premier album solo de Wiley date de 2004, soit un an après celui de Dizzee Rascal qu’il a largement contribué à mettre sur orbite, le Londonien est actif depuis 1997. À l’heure où sort son nouvel album studio 100 % Publishing, retour sur le parcours d’un artiste majeur de la scène alternative anglaise.
Wu Lyf, bas les masques
Certains les considèrent comme le groupe mystère de cette année. Les jeunes Mancuniens de Wu Lyf sont donc plutôt attendus au tournant. Avec seulement une poignée de concerts et un seul et unique titre circulant sur Internet, Wu Lyf et sa heavy pop pourraient bien être la révélation indie de 2011. Rencontre avec un jeune groupe méfiant à l’égard des médias, mais diablement prodige quand il s’agit de faire de la musique. Pour nous, Wu Lyf tombe le masque.
The Raveonettes, raven in the Grave
Le duo danois nous avait habitués à de la pop musclée, empreinte de références aux girls groups et à l’esthétique des séries B. Mais, sur Raven in the Grave, Sune Rose Wagner et Sharin Foo clament leur droit au malheur avec des guitares mélancoliques et des paroles introspectives, entre rock planant et shoegaze chagrin.
Panini collector icônes
À l’heure où la marque Panini fête ses 50 ans, nous voudrions lui proposer une série collector (pochette de cinq trading cards : 1,50 euro, classeur : 6,90 euros avec colle qui se sniffe) peut-être en collaboration avec une encyclopédie sur l’histoire de la musique, sur ces artistes qui jouent sur les codes visuels et ont su créer des images fortes et suivies.