Vies, génétique et genèses

Dans des milliers d’années, quand le recul du passé n’en laissera plus apercevoir que les grandes lignes, nos guerres et nos révolutions compteront pour peu de chose, à supposer qu’on s’en souvienne encore ; mais de la machine à vapeur, avec les inventions de tout genre qui lui font cortège, on parlera peut-être comme nous parlons du bronze ou de la pierre taillée ; elle servira à définir un âge. Si nous pouvions nous dépouiller de tout orgueil, si, pour définir notre espèce, nous nous en tenions strictement à ce que l’histoire et la préhistoire nous présentent comme la caractéristique constante de l’homme et de l’intelligence, nous ne dirions peut-être pas Homo sapiens, mais Homo faber.

À l’écoute des perspectives sur les changements climatiques

Analyse éthique

Goethe sur et dans l’histoire des sciences

La vie secrète des fluides

Voir

Fouiller

Voir ne suffit pas. Notre regard s’endort au contact quotidien des lieux et des objets que nous habitons ; les paysages — urbains ou ruraux — perdent de leur brillance une fois que l’oeil se fatigue à voir toujours le même horizon.

Depuis le Printemps arabe et la crise qu’il a engendré, nous assistons à un déracinement massif de populations fuyant la guerre et la persécution. Affrontant vents et marées, défiant les lignes imaginaires des frontières du monde entier, des milliers de réfugiés semblent affluer telle une marée humaine poussée par une force aussi irrésistible que celle des éléments déchaînés de la nature.

Rester dans le trouble