Grèce

C’est une descente aux enfers. Elle ne concerne pas que la Grèce mais l’ensemble de l’Union européenne, ce qu’il était convenu de désigner comme « le plus grand espace démocratique » au monde.

Le conseil d'État a tranché : la fermeture de ERT, ordonnée unilatéralement mardi 11 juin 2013 par le gouvernement Samaras, a été suspendue le 17 juin au soir. Mais la joie des salariés de l'audiovisuel public grec a été de courte durée : sitôt l'avis du conseil d'État rendu, les questions ont fusé.

Dans le studio central de NET, la chaîne d'information en continu, deux présentateurs s'entretiennent avec le journaliste politique qui suit Nouvelle Démocratie.

Sur ET1, ET3 et NET, l'écran est noir, « pas de signal » indique le poste de télévision. Ce mercredi matin 12 juin, les Grecs se sont réveillés sans leurs chaînes de télévision publiques, mais sans informations non plus des radios et télévisions privées : tous les journalistes étaient en grève pour protester contre la décision unilatérale du gouvernement grec de fermer soudainement l'ensemble de l'audiovisuel public.

Tout faux ou presque. C’est le constat qui s’impose après la lecture du rapport interne du FMI, publié le 5 juin 2013, sur la politique imposée à la Grèce depuis le début de la crise euro.

Le long d'une esplanade de béton écrasée par le soleil, entre des installations monumentales, l'Altersommet a pris ses quartiers pendant deux jours, les 7 et 8 juin.

Kiato est une charmante petite bourgade installée en bord de mer, sur la côte sud du golfe de Corinthe, à quelque 110 kilomètres d'Athènes.

Une carte déployée sous les yeux, Fereniki Vatavali décrit les 600 hectares à vendre d'Elliniko : un espace deux fois supérieur à Central Park, situé dans le sud de la métropole d'Athènes, qui recouvre l'ancien aéroport et une grande partie des installations olympiques de 2004.

Augmentation des tarifs et baisse de la qualité des services : pour les opposants à la privatisation des compagnies de distribution d'eau de la métropole athénienne (EUDAP) et de Thessalonique, la deuxième ville du pays (EUATH), le constat est clair.