« Le sport, c’était ce qu’on n’expliquerait pas en classe, et devenait du coup si désirable. Un monde pour moi seul. Des mythes à enfourcher, à amplifier au creux de soi. Des silhouettes en noir et blanc, des phrases. La gloire et la tristesse. Tout la vie devant pour aimer ça. » Philippe Delerm, La Tranchée d’Arenberg
Short stories
Ecrire, c’est sportif
par Christine Marcandier
Le goût du chlore
par Christine Marcandier
« L’eau de la piscine était immobile dans la nuit, parcourue de lueurs fugaces et de reflets mouvants. Figée dans la pénombre, elle avait une apparence de plomb fondu, de mercure ou de lave, et semblait reposer là de toute éternité, à deux cents mètres au-dessus du niveau de la mer, traversée parfois d’infimes ondoiements spontanés, comme une peau qui frissonne. »
Petites foulées et longue haleine
par Christine Marcandier
« “Courir” est un terme plutôt vague », constate Haruki Murakami dans son Autoportrait de l’auteur en coureur de fond. C’est en effet un verbe paradoxal qui concentre les vitesses et les distances.
Belles échappées
par Christine Marcandier
L'histoire du vélo obéit à des cycles, rappelle Tristan Garcia : les Tours d’hier avec « la Banesto de la grande époque, autour de Miguel Indurain » qu’a connu Ernesto, manager, 70 ans, et le cyclisme d’aujourd’hui, « ceux de l’Est et des États-Unis qui commençaient à tripatouiller la génétique », alors que, durant l’âge d’or, « Anquetil gagnait avec de l’aspirine » (une affirmation que Paul Fournel contredit dans Anquetil tout seul).
De cordes et de poings
par Christine Marcandier
« La boxe est un cas spécial. Nulle part ailleurs le rapport entre l'athlète et l'observateur n'est aussi intime, douloureux, insoluble. Le fait qu'aucun autre sport n'éveille cette anxiété théorique est au coeur de la fascination de l'écrivain pour la boxe »
Droit au but
par Christine Marcandier
Tennis volet
par Christine Marcandier
En épigraphe d’Inséparables d’Alessandro Piperno – Prix Strega 2012, Liana Levi –, une citation de Baudelaire et une autre signée Agassi : « Maintenant que j’ai remporté le Grand Chelem, je sais quelque chose que très peu de gens sur la Terre ont la chance de savoir.
Federer, héros de fiction
par Christine Marcandier
Nabokov comparait le tennis à la chasse au papillon. Mathieu Lindon dans Champion du monde évoque Marcel Proust transformant sa raquette en guitare. On pense aussi à Valery Larbaud ou à Soljenitsyne.
