Christine and the Queens

Du nouveau chez les vampires ?

par Marie Beckrich

La fille n’a pas de nom. Elle erre dans les rues de Bad City, à la nuit tombée. Des rencontres arrivent, bonnes et mauvaises. A girl walks home alone a night, nous dit le titre du film. C’est (presque) tout à fait ça.

Spacegirl & Other Favorites de The Brian Jonestown Massacre

par Etienne Meignant

Il y a maintenant un peu plus d’un an, alors qu’on discutait rock, et après que j’ai mentionné les Dandy Warhols, une amie me répliquait qu’elle préférait The Brian Jonestown Massacre. Un groupe que je ne connaissais pas alors et qui, selon elle, était le pendant « underground » des Dandy Warhols. Quelques temps plus tard et après que deux ou trois autres personnes autour de moi ont mentionné ce nom je me décidai à me procurer la discographie de ce groupe. Ainsi je découvris l’OVNI qu’est The Brian Jonestown Massacre avec un de leurs premiers disques officiels, Spacegirl and Other Favorites.

La Chartreuse de Parme

par Pablo Moreno

Chef-d’oeuvre du grognard romantique

Didier Wampas

par Basile Imbert · visuels: Lule SMAC Paloma

Quand je rentre dans la grande salle de la scène de musiques actuelles nîmoise, Paloma, en cette fin d’après-midi de janvier, les balances sont sur le point de commencer. Tous les Wampas sont là, et, à ma grande surprise, je n’arrive même pas à être mal à l’aise face à ces légendes du rock français. Plus de trois décennies de carrière, de lives déjantés, de chansons cultes comme Manu Chao ou Chirac en Prison, de centaines de festoches, de foules en délires assoiffées de riffs qu’on reconnaît du premier coup, voilà qui devrait donner le vertige au petit amateur de rock que je suis. Pourtant, quand Didier Wampas me tend sa main, tout sourire, lançant de sa voix légendaire un sincère « Salut, ça va ? », je comprends alors que les rumeurs sur la simplicité et la disponibilité du chanteur ne sont pas infondées.

Kitty, Daisy and Lewis

par Mia Wallace

Trois ans déjà ont passé depuis la sortie du dernier opus de Kitty, Daisy and Lewis. Le trio revient donc en cette fin janvier avec The Third, troisième album du groupe. Et avec un producteur de choix, fan du groupe, qui n’est autre que Mick Jones, le guitariste des Clash. Jones a précédemment produit les Libertines et les Babyshambles, ce qui n’est pas rien ! Le nouvel album des frères et soeurs est, comme les autres, ponctué d’influences diverses que l’on retrouve tout au long de l’album.

Hanni El Khatib

par Jules Gaubert · visuels: Gautier Zaregradsky

Enregistré en 30 jours, seul dans un studio de Los Angeles, Moonlight, troisième et nouvel album d’Hanni El Khatib a pour lourde tâche de succéder à Head In The Dirt, sorti en 2013 et qui l’avait fait connaître au grand public.

Snow Therapy

par Betit Penoît

Une famille suédoise mange sur la terrasse d’un restaurant. Un restaurant sur pilotis, planté dans quelques mètres d’une neige fraîche. Les plats sont bons. Le père est habillé d’un manteau bleu, la mère a les cheveux tirés, les enfants-roi boudent. Afin de sauver la politesse fade de leurs discussions, les reliefs des pics et des crêtes agrémentent l’arrière-plan. Soudain, les vallées et couloirs enneigés tremblent sous le choc d’une détonation. La neige dégringole, se nourrissant d’elle-même. C’est l’avalanche. Impressionnante, elle s’approche dangereusement de la terrasse. Panique. Comme un grand nuage de cendres, les flocons étouffent les cris des enfants. Le nuage est épais. Une sorte de crasse blanche dont il faut sortir pour survivre. La neige s’est arrêtée à temps, ne se transformant pas en faucheuse emportant les âmes dont le sang était déjà glacé. Dans Snow Therapy de Ruben Östlund , le nuage décide de rester dans les esprits.

Christine and the Queens

par Baptiste Thevelein, Amélie Coispel · visuels: Raphael Halfaoui

Après son EP Nuit 17 à 52, éponyme de sa fameuse chanson, et son album Chaleur humaine sorti le 2 Juin dernier, Christine and the Queens sillonne les routes et impose son style. Inspirations plurielles pour une artiste singulière, Christine and the Queens, c’est le phénomène de cette année, et sûrement plus encore. Parée de son plus beau costume et d’un succès encore raisonnant dans les tympans, elle nous a en quelques mots évoqué les maux qui inspirent ses textes.

Syriza

par Céline Jollivet

Besoin d’un petit décryptage ?

Jupiter

par Nicolas Renaud

Le destin de l’Univers ou la liberté cosmique

Quentin Dupieux

par Anna Fournier

Jason Tantra, cadreur de télévision, propose le scénario de son premier film d’horreur à un riche producteur et vieil ami, Bob Marshal. Celui-ci accepte de le financer à condition qu’il déniche le meilleur gémissement de l’histoire du cinéma.

Sekuoia

par Marie-Madeleine Remoleur

Au coeur de Copenhague au Danemark a éclos Sekuoia, une perle de la scène musicale électronique. A tout juste 21 ans, Patrick Alexander Bech-Madsen, à la tête du projet Sekuoia, dévoile des sonorités oniriques et organiques à la croisée de l’analogie et des arrangements digitaux. Oscillant entre hip-hop abstract et électronica aérienne, le jeune beatmaker est passé en décembre dernier à la 36ème édition des Trans Musicales de Rennes, accompagné sur scène d’un guitariste et d’un batteur. Il s’est fait remarquer, offrant un set de qualité et rêveur, occasion à laquelle nous avons pu le rencontrer.

Panda Bear meets the Grim Reaper

par Victor Jayet-Besnard

Qu’y a t-il de « pyschotrope » à « psychédélique » ? Deux ou trois syllabes certes, mais surtout treize morceaux : les treize morceaux composant le dernier opus de notre américain préféré - mais portugais de résidence - Noah Lennox. Panda Bear Meets the Grim Reaper, cinquième album solo sous son nom Panda Bear du guitariste expérimentaliste d’Animal Collective, est signé cette fois-ci chez Domino Records, maison maintenant habituée aux fantaisies colorées de l’artiste. Panda Bear Meets the Grim Reaper se veut malgré son funeste nom - « Panda Bear rencontre la grande faucheuse » - un album empreint d’une joie tourbillonnante, quasi-enfantine : feu d’artifice de saveurs chaudes. Review.

Byzant

par Aude André

La photo d’un graff annonçant « Les murs avaient des oreilles… maintenant ils ont la parole. » est probablement une photo connu de tous. Ce graff exprime parfaitement l’un des objectifs du street-art : faire passer un message. Byzant, jeune graffeur, fait partie de ces artistes qui souhaitent partager ses idées. On a discuté avec lui.

Jahen Oarsman

par Amélie Coispel

Le 3 Février dernier, il faisait la première partie de Moriarty au Normandy, à Saint-Lô. Jahen Oarsman, c’est le nouveau talent de la scène Caennaise. Après avoir participé au festival Chauffer dans la noirceur, où il a fait de « belles rencontres humaines », il a été accueilli par le Label « tour de chauffe », une aide importante pour l’artiste. Et si cette rencontre a été capitale, elle n’est pas la seule. L’artiste revient avec nous sur tous ces événements qui font de Jahen Oarsman l’artiste qu’on connaît aujourd’hui.

voir également

Chronic'art C’est l’homme ou la machine ? · booba · antoine bello · quentin dupieux · jacques abeille
#69
2010-11
5 €
Les Fiches du Cinéma Camille redouble · brillante mendoza · quentin dupieux · noémie lvovsky · william friedkin
#2030
2012-09
3 €
Le Bonbon Nuit Ivan Smagghe · quentin dupieux · camille cottin
#40
2014-03
0 €