Le roman familial de Tanguy Viel

La correspondance de Strindberg

par Elena Balzamo

La correspondance de Strindberg (1849-1912) a peu d’équivalents dans la littérature mondiale. Par son originalité, son ampleur, sa diversité, la richesse des thèmes abordés, c’est un des sommets incontestables du genre. Couvrant la période de 1858 à 1912, elle se compose de plus de 10 000 lettres, adressées à des centaines de personnes (Zola et Gauguin, Hamsun et Brandes, Nietzsche et Bernard Shaw…) au fil d’une existence mouvementée, parallèlement à un travail littéraire qui n’a jamais connu de répit. Un document biographique unique, une œuvre littéraire de premier ordre, un témoignage inestimable sur l’homme et son époque.

Albert Ehrenstein

par Camille Decisier

Albert Ehrenstein sort des oubliettes : les errances mentales de Tubutsch composent un manifeste expressionniste renversant.

Cesare Pavese

par Thierry Cecille

Si « le métier de vivre » n’est pas une vocation, il est une fatalité. Cesare Pavese en a fait l’épreuve – dans la souffrance mais avec également l’admirable énergie renouvelée du créateur. Parution de ses œuvres en Quarto.

Editeur le Sonneur

par Philippe Savary

Le Sonneur, c’est à la fois la figure du poète chez Mallarmé, et le doux nom du crapaud jaune. Depuis 2005, Valérie Millet publie sous cette enseigne des textes d’hier et d’aujourd’hui, toujours contemporains.

Lire en ville : Nantes

par Thierry Guichard · visuels: Ophélie Jaësan

Il ne semble rien manquer au tissu littéraire de Nantes pour faire de la cité l’une des plus dynamiques de France. Auteurs, éditeurs, libraires peuvent compter sur des structures devenues institutionnelles comme le Lieu Unique ou La Maison de la Poésie. Mais, dans cette ville où les chantiers ne manquent pas, le cœur de la vie littéraire semble se contenter de battre à l’écart des autres disciplines culturelles. Peut-être parce que la littérature se laisse moins instrumentaliser que les arts vivants ?

Nouvelles d’ailleurs

par Neige Sinno (Mexico

19 heures à Mexico D.F., dans la salle de projection d’une grande librairie du quartier bourgeois de la Condesa. Peu à peu les gens entrent, des lecteurs distraits qui viennent passer là une heure ou deux, quelques étudiants, des intellectuels, de vieux exilés. À la place de l’écran, sur l’estrade, une grande table a été installée avec des petits cartons indiquant les noms des intervenants. Ils sont trois, assis, malhabiles, devant le public désinvolte.

Dossier: Tanguy Viel

par Thierry Guichard

Porteur d’une nostalgie, Tanguy Viel a fait l’apprentissage de la littérature de manière collégiale et fraternelle. Un chemin sûr pour trouver en soi cette singularité de langue et de construction romanesque qui signale le véritable écrivain.

Entretien avec Sylvie Garcia

par Jérôme Goude

Romancière et éditrice (au Rouergue), Sylvie Gracia repousse les lignes imaginaires d’une mémoire composite au fil d’Une parenthèse espagnole grave mais enchanteresse.

Michel Arbatz

par Dominique Aussenac

Homme-orchestre saltimbanque, Michel Arbatz se raconte dans un livre touchant et drôle à la lumière de la figure du père. Rencontre.

Critique : Rome, regards

par Sophie Deltin

La volonté de percevoir le monde, sans concession à l’époque, tel est l’enjeu de l’extraordinaire objet littéraire inventé par Brinkmann.

Entretien : Jonathan Coe

par Lucie Clair · visuels: C.Hélie

Face aux blessures d’amour – et de son absence – qui écartèlent les vies, quels ressorts reste-t-il pour demeurer humain ? Avec La Pluie, avant qu’elle tombe, Jonathan Coe ouvrage les motifs secrets tissés entre les êtres, au-delà des âges et des sentiments interdits.

Correspondance Jaccottet/Ungaretti

par Richard Blin · visuels: Jacques Sassier

La traduction d’un poète (Ungaretti) par un autre poète (Jaccottet) : une langue éclaire l’autre dans une intercation vivante.

Dans les secrets de la police par Bruno Fuligni

par Eric Dussert · visuels: Olivier Roller

Dans un album richement illustré, Bruno Fuligni arpente à l’aide des archives de la police l’histoire des mœurs criminelles, source infinie d’inspiration et d’émotion rétrospective.

Oeuvre poétique d’André Laude

par Éric Dussert · visuels: Luis Maria

André Laude n’était pas un homme vain. Porteur de valises ou de stylos, il a été des révolutions de son temps.

Zoom : Katharina Hacker

par Sophie Deltin

Démunis n’est pas tant un « roman du 11-Septembre » de plus que le portrait percutant d’une génération qui s’abîme de ne plus rien espérer.

voir également

Verdict Numéro 2 · graffiti · street art · nantes · blocks · tags · ouest
#2
2013-03
0 €
Fast Numéro 6 · sport · paris · nantes · orléans · vestiaire · roller-derby
#6
2012-03
0 €
horsd'oeuvre Gardes à vue au Commissariat · fabrice gygi · nantes · dijon · emmanuel latreille
#7
2000-07
0 €