Beth Gibbons

Depuis trente ans, la voix rare et précieuse de Beth Gibbons transmute les sanglots en un chant si aigu et fragile qu’il en est surnaturel. Découverte en 1994 comme chanteuse de Portishead, elle sort en 2024 son premier album solo, Lives Outgrown.

En dix chansons, avec ou sans Portishead, Magic vous propose une escapade pour ausculter l’apport de Beth Gibbons à la pop – économe mais inoubliable.

Le septième album de St. Vincent peut être réduit à tout ce qu’Annie Clark compte garder de son passage sur Terre : l’amour. Inévitablement teinté de la violence de l’époque, All Born Screaming entend faire défiler la vie dans les trois minutes de ses chansons. Un disque que l’Américaine aimerait qu’on évite de mettre en pièces pour inventer ce qui ne s’y trouve pas.

Même en solo, le Britannique James Hoare (ex-Veronica Falls, Ultimate Painting, The Proper Ornaments) a choisi d’œuvrer sous le pseudonyme de Penny Arcade. Son premier album, Backwater Collage, sonne comme un hommage 2.0 à ses obsessions d’auditeur, le Velvet Underground et John Lennon en tête.

L’Angeline Jessica Pratt sort avec Here in the Pitch un quatrième album qu’elle ne peut pas expliquer en entier. Éclipse du soleil californien, nouvelle ambition de studio et capsule pour le temps présent forment la partie émergée de ces enchantements qui altèrent autant notre réalité que la sienne.

King Hannah fait paraître Big Swimmer, deuxième album cimenté par l’expérience des concerts, une fascination constante pour les États-Unis et une singularité qui s'affirme dans la pop de notre époque.

Découverte par le grand public par l’intermédiaire du Spotify Wrapped 2023, l’expression “crank wave” a émergé pour qualifier la scène revival post-punk, puis la new wave post-Brexit, de Squid à Sorry en passant par Black Country, New Road. Vaste blague ou vrai tournant artistique ?

Le Texan Caleb Landry Jones, révélé au grand public pour son prix d’interprétation pour Nitram à Cannes en 2021, mène une double vie d’acteur de cinéma et de rockeur indé. Mais le geste artistique est le même, nous raconte-t-il dans ce grand entretien réalisé lors de son passage à Paris.

Rencontre avec Didier Varrod, directeur artistique et de la musique de Radio France, défenseur assumé d’un “service public de la musique”.