Weyes Blood

L’anxiété climatique et l’isolement des êtres restent les obsessions de Natalie Mering et son avatar artistique Weyes Blood. Son cinquième album à paraître en novembre, And in the Darkness, Hearts Aglow, deuxième volet d’une trilogie débutée avec le monumental Titanic Rising (2019), se propose comme un remède aux angoisses vitales mises en musique par son prédécesseur. Écoutons, puisque tout est perdu.

Son quatorzième album, Le Monde réel, semble plus que jamais connecter l’art de Dominique A à son cadre de vie immédiat – le décor ligérien, l’arc atlantique de ses collaborations, le désastre écologique qui se joue partout. Entretien-fleuve sur les bords de Loire.

Avec Tarbes, son quatrième disque à paraître à la mi-octobre, La Féline épouse le mouvement du retour à la maison. Entre cartographie affective, film de jeunesse et peinture sociale, Agnès Gayraud nous détaille les ressorts de cet album-concept.

Michael Head a réussi un énième retour artistique avec son magnifique album Dear Scott. Entretien avec un héros éternel de la pop.

L’Anglo-Libanaise Nadine Khouri fera paraître en novembre Another Life, son deuxième album et le premier chez Talitres. Un disque de vies nouvelles, interrompues, voire parallèles, où folk, poésie et pop se croisent en beauté.

Musicien, critique, essayiste, disquaire, patron de label, curateur... Aux nombreuses vies du mélomane écossais David Keenan est venue depuis cinq ans s’en ajouter une autre, celle de romancier se livrant à des explorations hallucinatoires de l’histoire de la contre- culture, du psychédélisme au post-punk. Entretien avec un «évangéliste» de la musique.

Créé en 1997 par trois fans d’indie pop désireux de pallier l’absence de bars parisiens où écouter leurs groupes préférés, le Pop In est vite devenu un lieu incontournable pour les amateurs de rock et de pop à Paris, une rampe de lancement pour les groupes (de Herman Düne à Cléa Vincent) autant qu’une histoire de famille pour ses habitués. Cinq d’entre eux ont bien voulu partager ici leurs témoignages d'admiration – d’abord publiés sur les réseaux sociaux – pour Denis Quélard, l’un des trois cofondateurs du Pop In, disparu en juin à 58 ans.