Von Pariahs

Dougados est un artiste multidisciplinaire. Quand on lui demande de se présenter en deux mots il répond: “ Je suis de Strasbourg, «émigré» à Biarritz depuis 14 ans, célibataire, sans enfant, 1m73 et 65 kg! lol” En 2008, il décide de reprendre tout à zéro. Passionné et sensible par l’art et la création, il décide de travailler seul et de se laisser aller dans un univers envahi par la nature et les formes. L’art, à travers lequel il réalise beaucoup d’expositions et gagne plusieurs prix, l’emballe dans le jeu d’une sorte de street art différemment réalisé. Notre humble artiste donne ainsi vie à l’art “effet-mer” et à d’autres installations confondues avec le temps, l’espace et la curiosité artistique. Mr. “land”/”beach” art se confie à Louis Magazine pour le plus grand plaisir des yeux...

Les pieds bien ancrés au milieu de la pleine de la Gloriette, Enzo se tient droit et ferme tel un Dr. Octopus de l’organisation festivalière, déployant sa demi douzaine de bras robotisés, assurant chaque part organisation- nelle que requiert le bon fonctionnement d’un festival : Planification, programmation, communication, logis- tique, gestion. Des termes aux résonances post-bac amères, mais bien essentiels pour assurer un événement. Lui possède et exerce chacun de ces pouvoirs, avec évidement une horde de bénévoles à ses côtés, dévoués et efficaces afin de, pendant une semaine, débarrasser la ville de ses méchants qui regorgent dans ce Gotham City qu’est devenu Tours. C’est donc un super héros que nous avons voulu rencontrer dans son antre au 90 avenue Maginot, QG qu’il partage avec tout un tas d’autres super héros qui œuvrent sur les ondes de hautes fréquences mégahertz.

Quand on écoute pour la première fois la musique de ce groupe en découvrant son nom sur la pochette de leur first album on se dit que ces allemands distillent un rock à rendre jaloux n’importe quel « rosbif » qui se respecte. Sauf que... sauf que ... et bien ce groupe est français ! Enfin... presque. Son chanteur est anglais, si on peut dire... car en fait il vient de l’île de Jersey, dépendance de la couronne britannique au large de la... Normandie. Tout ça pour que le groupe se forme où? En Bretagne évidemment et à Nantes précisément (... oui, Nantes est bretonne !). Alors pour bien comprendre qui est qui : il y a celui qui parle dans l’interview, Théo, qui est aussi guitare lead et bien plus encore, Sam au chant, Hugo à la basse, Romain au clavier, Marco à la guitare rythmique et Guillaume à la batterie. Voilà, ils sont six, tout le monde y est. Et ces six là font du bruit croyez-moi... du rock, du bon rock, dévastateur sur scène et impressionnant sur galette. À quoi ça ressemble musicalement ? Mais vous êtes fous ? Je ne ferai référence à aucun groupe ni à aucune période que ce soit de peur de me faire lapider par Théo sur la place publique. Ils n’ont pas besoin d’être étiquetés, les étiquettes c’est pour la viande et le PQ. Alors un petit conseil : après avoir lu cette interview, filez tout droit vers le concert des Von Pariahs le plus proche putain !

Né d’une curiosité poussive, une passion naissante, de plus en plus chronophage et incontrôlable tel un adolescent poussant ses premières armes innocentes dans des activités délictuelles bientôt criminelles. Connu sous le sobriquet de Nicomix depuis les cours d’écoles, Comix dans les soirées orléanaises, puis Comix DelBiagio sur la fine toile musicale nationale et internationale, dans les clubs mondains et salles de concerts undergrounds. Petit voyou a confirmé ses armes, et nage désormais dans le monde des grands, celui du crime organisé qu’est la scène musicale indépendante.