Black Dog

Le cinéaste Marco Amenta pose ses caméras dans la campagne sarde pour raconter le combat d’une éleveuse de chèvres contre un groupe hôtelier. Portrait de femme puissant mais parfois simpliste, le film est aussi la découverte d’un territoire à l’identité forte.

Rencontre

Entre comédie musicale et chronique familiale, Stéphane Ly-Cuong signe un premier film plein d’énergie, à l’humour très vietnamien. Il compense un petit côté amateur par une sincérité attachante, et une troupe brillante, engagée, ode au mélange et aux rencontres.

Figure de proue de la Nouvelle Vague hongkongaise, Tsui Hark renoue avec le wu xia pian et l’œuvre de Jin Yong. Le résultat ? Une superproduction qui, non sans excès et débordements, continue de résister aux décorums aseptisés des divertissements occidentaux.

Pour échapper à ses dettes, Mickey Barnes s’est fait engager comme “Remplaçable” d’une mission spatiale : il est littéralement envoyé se tuer à la tâche... Bong Joon Ho pousse la satire à l’extrême, dans un récit facétieux mais trop foisonnant pour son propre bien.

Un directeur de travaux doit finir une tour dans un temps trop court. Il veut donc démissionner. Une femme de pouvoir dont il devient l’amant le convainc de relever le défi... Le récit manque de précision. Le son et l’image varient parfois trop de qualité.

Une banale réunion entre une institutrice et trois parents d’élèves tourne au vinaigre. Et si la mère célibataire était la seule responsable ? Un premier long métrage touche-à-tout, qui refuse le consensus et expérimente autour de sa richesse narrative.

Marie, 80 ans, condamnée par la maladie, veut aller mourir en Suisse par suicide assisté. Elle emmène dans son voyage en van son fils et sa petite-fille. Un ton de comédie plaqué et une mise en scène minimale affadissent la complexité du projet.

Venue répéter une pièce de Tchekhov, une troupe d’artistes se retrouve coincée dans la maison du metteur en scène, leur van étant en panne. De balades en fêtes et repas, s’échangent sentiments réels et fictifs. Un bel hommage à la vie et au théâtre.

Le réveil de la Soufrière entraîne un débat entre une vulcanologue et la préfecture. Si Magma séduit par l’exposé de son contexte géopolitique et le jeu de ses acteurs, il peine à trouver un équilibre entre pédagogie scientifique et tension dramatique.