The Brutalist de Brady Corbet

Menés par le chaman Davi Kopenawa, les Yanomami, peuple indigène de l’Amazonie brésilienne, luttent pour survivre face aux épidémies, meurtres et pillages dus aux orpailleurs. Une plongée entre fascination pour leur cosmogonie et écœurement envers notre hubris.

En confrontant les Tuche à la folklorique et décorative Royauté britannique plutôt qu’à de vraies figures de pouvoir (le CAC 40 ou Amazon), ce cinquième épisode s’en tient à n’être qu’une gentille suite de sketches, et délaisse ce qui faisait la saveur de la série.

Avec son premier film aux allures de road movie, Simone Bozelli réussit joliment à mettre en scène la rencontre de deux êtres que tout semble opposer. La performance est très juste, même si le tout manque parfois de dosage, tant dans le jeu que dans l’écriture.

Après le meurtre de son mari, Migiwa se venge des hommes qui ont gâché sa vie. Film plein de fureur, à la mise en scène électrique et enthousiasmante, La Vengeance de la sirène arrive sur les écrans français quarante ans après sa sortie japonaise.

Après la Seconde Guerre mondiale, un architecte juif fuit l’Europe pour les États-Unis, et va de déceptions en désillusions. Brady Corbet s’impose en force avec ce drame monumental, portrait autant de son artiste que d’un pays en trompe-l’œil.

S’il est bien une chose qu’on ne peut reprocher à Costa- Gavras, c’est son manque de sincérité et de conviction. Via le dialogue d’un médecin et d’un philosophe, il aborde ici le sujet, autant humain que politique, de la fin de la vie sans convaincre vraiment.

Lola, 11 ans, s’occupe de son petit frère, dont elle découvre qu’il est autiste... Le court métrage d’Augusto Zanovello aborde, pour tous publics, un sujet complexe avec une pédagogie épatante et une force vitale édifiante. Un spectacle humain, lumineux et aérien.

Âgée de 6 ans, Frida Kahlo affronte la maladie et, très vite, se forge une solide détermination et une conscience féministe. Très coloré, porté par une musique entraînante aux accents mexicains, le film souffre néanmoins d’un rythme un peu trop lent.