À l’ancienne réunit pour la première fois à l’écran Gérard Darmon et Didier Bourdon, complices d’une fraude à la loterie. Sans inspiration, relief ni esprit, la comédie d’Hervé Mimran - coréalisateur de Tout ce qui brille - est lourde et maladroite.
Megalopolis de Francis Ford Coppola
À l’ancienne de Hervé Mimran
À son image de Thierry de Peretti
Évocation, à travers le parcours d’une photo- journaliste, de l’histoire politique corse de la fin du XXe siècle. Un film beau et profond qui confirme le talent, encore trop peu reconnu, de Thierry de Peretti, ici servi par un magnifique casting.
La Partition (Sterben) de Matthias Glasner
Déchirée et dysfonctionnelle, la famille Lunies, par un jeu de portrait ciselé et précis, permet à de très beaux acteurs de livrer une partition magistrale. Matthias Glasner fait des merveilles à partir de situations dont ressort un Lars Eidinger flamboyant.
Une vie rêvée de Morgan Simon
Le destin va-t-il sourire à Nicole qui, à 52 ans, accumule les dettes et les déconvenues, face à un fils dépité ? Sur fond de déclassement, un portrait sur un fil ténu qui se veut réaliste et positif, pour écrire de nouveaux possibles.
Anaïs, 2 chapitres de Marion Gervais
Documentaire retraçant dix ans de la vie d’Anaïs, de son installation en tant que jeune agricultrice à la naissance de son premier enfant, en passant par les péripéties pour faire venir Seydou, son époux, en France. Un portrait attachant, plein d’humanité.
Langue étrangère de Claire Burger
Entre Leipzig et Strasbourg, Lena et Fanny se découvrent, entre mensonges et éveil des sens. Claire Burger réussit avec classe son retour à la réalisation, confirmant son statut d’autrice à suivre de près. Les deux jeunes interprètes sont des révélations.
Le Procès du chien de Laetitia Dosch
La première réalisation de Laetitia Dosch est une pure comédie de situations, inspirée d’évènements réels. Le pari de la vivacité et d’une certaine drôlerie est tenu. La pléthore de thèmes contemporains abordés en dilue pourtant la force satirique.
Ma vie ma gueule de Sophie Fillières
Autoportrait à la fois frontal et cartoonesque, ce film posthume de Sophie Fillières invente (régulièrement avec grâce) un langage ironique, touchant et singulier pour raconter la difficulté de se synchroniser avec le réel.
After de Anthony Lapia
Anthony Lapia nous plonge dans les coulisses d’une soirée techno où l’intime se mêle au collectif, alors que s’invitent transe et drogues tous azimuts. Les destins de Félicie et de Saïd s’y croisent et donnent lieu à une rencontre aussi singulière qu’inattendue.
Megalopolis, Une fable de Francis Ford Coppola
Expérimental, déceptif et sublime tout en même temps, Megalopolis entre dans la légende : non pas par la porte du chef-d’œuvre, mais par celle du manifeste. Le film laisse pantois et perplexe. Le geste, lui, est enthousiasmant de bout en bout.
Riverboom de Claude Baechtold
En 2002, trois reporters partent pour l’Afghanistan, un pays alors au centre de l’attention internationale. Vingt ans plus tard, l’un d’eux raconte ce voyage, dans un documentaire qui vise davantage à divertir qu’à interroger leur présence sur place.