Rencontre avec Jacques Audiard

Almamula de Juan Sebastían Torales

Victime d’homophobie, un adolescent trouve refuge dans une forêt hantée par un monstre. Juan Sebastián Torales signe un premier métrage aux allures de fable fantastique et politique. Un film au rythme indolent, qui surprend par son refus de toute démonstration.

Dieu peut se défendre tout seul de Isabelle Cottenceau

Reprenant la plaidoirie qu’il livra en 2020 au Tribunal de Paris lors du procès des auteurs de l’attentat de 2015 contre Charlie Hebdo , Richard Malka nous appelle à défendre notre laïcité, garante de la liberté d’opinion. Vibrant et émouvant.

Tigresse de Andrei Tanase

Vera, vétérinaire, apprend que son mari la trompe. Bouleversée, elle oublie de refermer la cage du tigre dont elle s’occupe... Un premier film en demi-teinte, qui semble hésiter à déployer tout le potentiel poétique et sensoriel de l’univers qu’il nous propose.

La Légende de l’aigle chasseur de héros de Jeffrey Lau

Le Roman de Jim de Arnaud & Jean-Marie Larrieu

Un homme tombe amoureux d’une femme enceinte, et élève avec un amour infini l’enfant, qu’il n’a pas reconnu. En allant vers le mélo, les Larrieu expérimentent un nouveau chemin de randonnée, et, avec un mélange de technique et de feeling, atteignent des sommets.

Le Dernier bus de Gillies MacKinnon

Un retraité se lance dans un périple d’une distance de 1 348 kilomètres en hommage à son épouse décédée. Road movie du troisième âge, Le Dernier bus suit un chemin narratif et émotionnel cousu de fil blanc, plaidant pour un humanisme simpliste et convenu.

Jacques Audiard

par Michael Ghennam, Nicolas Marcadé

“ Un film m’apparaît toujours comme une forme ”

Zénithal de Jean-Baptiste Saurel

Accusé de meurtre, Francis tombe entre les griffes d’une secte masculiniste. Dynamitant joyeusement les troubles de la masculinité contemporaine, la comédie de Jean-Baptiste Saurel finit par tourner à vide, en raison notamment d’un humour répétitif.

La Nuit se traîne de Michiel Blanchart

Dans une Bruxelles agitée par une manifestation, un jeune homme se retrouve piégé dans une situation improbable. Premier film intéressant, au rythme tenu, La Nuit se traîne se sert de son unité de temps pour tenir le spectateur en haleine avec brio.

La Prisonnière de Bordeaux de Patricia Mazuy

Alma, seule dans sa grande maison, invite Mina, jeune mère d’un milieu modeste rencontrée au parloir, à s’installer chez elle. Convaincante dans son observation d’une relation transcendant les classes, Patricia Mazuy est plus hâtive dans ses emprunts au film de genre.