La Belle de Gaza de Yolande Zauberman

Border Line de Juan Sebastián Vásquez et Alejandro Rojas

Elena et Diego quittent l’Espagne pour les États-Unis. Mais, sitôt arrivés, la police des frontières les soumet à un interrogatoire. Limité par son recours à quelques artifices dispensables, le film convainc lorsqu’il s’en tient à la simplicité de son dispositif.

État limite de Nicolas Peduzzi

Seul médecin psychiatre du service des urgences de l’Hôpital Beaujon à Clichy, Jamal Abdel-Kader lutte autant pour soigner ses malades avec humanité que contre le manque de moyens d’une institution obsédée par le rendement. Un documentaire vivant et édifiant.

Même si tu vas sur la Lune de Laurent Rodriguez

Sara, Hasan, Ghaith et Khairy ont quitté leur Syrie natale pour la France il y a six ans. Devenus réfugiés, ils évoquent leur chemin chez leur ami et professeur Emmanuel Charrier. Un documentaire à fleur de vie, illuminé par la beauté de l’altérité.

Petites mains de Nessim Chikhaoui

Eva découvre le quotidien des femmes de chambres d’un grand palace parisien, mais aussi la beauté de la lutte syndicale. Nessim Chikhaoui filme de beaux portraits de femmes en situation précaire, malheureusement trop courts pour être convaincants.

Le Tableau volé de Pascal Bonitzer

Commissaire-priseur cynique, André apprend l’existence d’un tableau d’Egon Schiele disparu en 1939 et retrouvé chez un ouvrier de Mulhouse. Sur fond de ventes d’œuvres d’art, un film stimulant déclinant avec finesse les grandeurs et l’avidité de l’âme humaine.

Un p’tit truc en plus de Artus

Un p’tit truc en plus marque les débuts de l’humoriste Artus en tant que réalisateur. Si le scénario est peu inspiré, cette comédie tire sa force de sa dimension chorale et de ses onze comédiens amateurs handicapés, tous réellement attachants.

La Couleur dans les mains de Nora Hamdi

Venue se loger à Paris et percer dans la peinture, Yasmine doit prendre un nom à consonance occidentale. Ce geste va réveiller une angoisse liée à un secret sur la mort de ses parents en Algérie. Tiré d’un roman, le film multiplie les thèmes sans les creuser.

Jeunesse, mon amour de Léo Fontaine

Après plusieurs années, un groupe d’amis du lycée se retrouve lors d’un après-midi hors du temps... Malgré quelques déséquilibres, le film impose, entre naturalisme rohmérien et esthétique de vidéoclip, le regard mélancolique d’un réalisateur à suivre.

La Morsure de Romain de Saint-Blanquat

Une Morsure plaisante, parfois savoureuse et intrigante, mais parfois indolore et lassante. Ce drame de l’adolescence, bien ancré historiquement, souffre d’un fond trop politique et d’une forme qui n’a pas vraiment élucidé son rapport au mysticisme.

Roqya de Saïd Belktibia

Sur un scénario pourtant original - les sciences occultes et les sorcières qui la pratiquent - S. Belktibia tire un film convenu. Cette énième peinture de la banlieue, dans ses errements, et de la femme, dans ses audaces, nous perd malgré la présence de G. Farahani.

Fainéant.e.s de Karim Dridi

Amies inséparables, Nina et Djoul vivent de routes en squats, enchaînant rencontres, fêtes et travaux saisonniers. Les histoires amoureuses de l’une et le décès de la mère de l’autre fissurent leur lien. Une ode dionysiaque et vibrante à la liberté et à l’amour.

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