Lost Country de Vladimir Perisic

Saïd et Hadjira acceptent un mariage arrangé sous la pression familiale. Mensonges et secrets vont les séparer. Les intentions de Nadir Moknèche sont louables, mais le film manque d’un supplément d’âme pour sublimer une histoire à l’écriture trop évidente.

Les deuils se succèdent (une mère, une frère) pour Gabriel Laurens, qui part à l’aventure avec sa nièce. Malgré quelques bonnes idées et le très bon Olivier Rabourdin, le film, à la mise en scène peu inspirée, se perd à ne pas vouloir choisir sa direction.

En Europe et en Amérique du Nord, quatre femmes victimes de cyber-harcèlement racontent leur expérience. Je vous salue salope redonne la parole à celles qu’on a voulu faire taire, ouvrant une réflexion poignante sur la misogynie à l’ère des réseaux sociaux.

Dans un hôpital parisien, le personnel soignant accompagne des corps féminins, à chaque étape du chemin de leur vie. Cinéaste des lieux de rencontre, Claire Simon immortalise la valse folle des vivants dans un documentaire passionnant et sensible.

Thomas Cailley continue à porter à l’écran des combattants, dans ce film qui fait du devenir-animal des humains une poussée sensorielle, une décharge politique et un châtiment mystérieux - tout à la fois et bien plus encore.

V. Filho met en images le livre-choc de V. Springora. Comment représenter l’ignominie sans complaisance ? À l’aune de cette réflexion, le film interroge les forces et les limites de l’adaptation cinématographique, en se risquant à provoquer le malaise.

Histoire de la perdition d’un pays et d’un adolescent tiraillé entre son amour pour sa mère et ses convictions éthiques, le deuxième film de Vladimir Perisic mêle avec une grande justesse le politique et l’intime, nous conduisant dans un passé toujours actuel.

Dans Marie-Line et son juge , Jean-Pierre Améris évoque une rencontre - entre une jeune femme ingénue et un juge bougon - qui transcende les barrières sociales. Une histoire attendue, privilégiant l’émotion, au détriment de l’originalité.

Guidée par un hérisson imaginaire, une enfant vient en aide à son père, qui se retrouve au chômage. Sans pour autant égaler la poésie et l’ambition de leur précédent film (Phantom Boy ), A. Gagnol et de J-L. Felicioli signent une aventure divertissante et subtile.