Black Dog

Pendant l’Occupation, une réfugiée juive-polonaise adolescente, est cachée avec ses parents dans une chambre sous les toits de Paris. Un film sans surprise mais sincère, rappelant avec justesse un contexte historique mais sans le mettre en perspective.

Le cinéaste Marco Amenta pose ses caméras dans la campagne sarde pour raconter le combat d’une éleveuse de chèvres contre un groupe hôtelier. Portrait de femme puissant mais parfois simpliste, le film est aussi la découverte d’un territoire à l’identité forte.

1880, sur une île chilienne. Rosa, jeune autochtone, est en quête de justice après la mort de son père, des mains des colons allemands. Entre fantastique et reconstitution historique, Brujería est une réussite plastique, mais souffre de défauts d’écriture.

Entre comédie musicale et chronique familiale, Stéphane Ly-Cuong signe un premier film plein d’énergie, à l’humour très vietnamien. Il compense un petit côté amateur par une sincérité attachante, et une troupe brillante, engagée, ode au mélange et aux rencontres.

Pour échapper à ses dettes, Mickey Barnes s’est fait engager comme “Remplaçable” d’une mission spatiale : il est littéralement envoyé se tuer à la tâche... Bong Joon Ho pousse la satire à l’extrême, dans un récit facétieux mais trop foisonnant pour son propre bien.

Le temps ne passe qu’à moitié durant ces dix-sept ans au cours desquels Marie Losier a filmé la chanteuse Peaches : si les parents s’en vont, et si le corps vieillit, c’est la permanence de la liberté de créer et de se réinventer qu’incarne ce portrait stimulant.

Un directeur de travaux doit finir une tour dans un temps trop court. Il veut donc démissionner. Une femme de pouvoir dont il devient l’amant le convainc de relever le défi... Le récit manque de précision. Le son et l’image varient parfois trop de qualité.