April de Dea Kulumbegashvili

Brûle le sang de Akaki Popkhadze

Sur fond de querelles sanglantes entre communautés mafieuses, deux frères entreprennent de venger leur père. En surchauffe permanente, le premier film d’Akaki Popkhadze ploie sous le poids de ses références et abuse de performances d’acteurs en roue libre.

Apprendre de Claire Simon

Une policière doit escorter, en avion, un comptable prêt à témoigner contre son employeur mafieux. Le vol ne va pas bien se passer. Difficile de reconnaître Mel Gibson derrière ce petit thriller certes efficace, distrayant, mais ordinaire et bourré de clichés.

April de Dea Kulumbegashvili

Dea Kulumbegashvili signe un film âpre et intense, dans son propos comme dans ce qu’il choisit de montrer, sur une gynécologue confrontée à la rude société géorgienne. Le constat est accablant, même si on ne ressent que peu d’empathie pour la protagoniste.

Le Choix du pianiste de Jacques Otmezguine

Après la guerre, François Touraine, pianiste virtuose, est hanté par une histoire d’amour tragique qui lui vaut une réputation de collaborateur. Il rencontre Annette... Une histoire d’art et d’amour d’un romantisme roboratif.

En sortant de l’école : À nous le monde !

Un programme riche et varié de treize courts métrages sur la nature et l’enfance. Chaque film est la mise en images et en musique d’un poème qui invite à la découverte du monde. L’ensemble est agréable mais manque de fantaisie, malgré de belles réalisations.

Julie se tait de Leonardo van Djil

Jeune espoir du tennis, Julie garde un silence obstiné au moment où son entraîneur est mis en cause suite au suicide d’une autre joueuse. Ce silence devient alors à la fois le sujet et l’enjeu formel de ce très prometteur premier film.

La Pie voleuse de Robert Guédiguian

Avec La Pie voleuse , Robert Guédiguian revient dans le quartier emblématique de l’Estaque, qui a façonné son cinéma social et poétique. Il tisse une intrigue intime et sensible où de petits larcins révèlent l’humanité des oubliés du capitalisme.

Slocum et moi de Jean-François Laguionie

Les années passent et le cinéma d’animation de Jean- François Laguionie n’a rien perdu de sa délicatesse, ni l’écriture de sa mélancolie. En témoigne ce film autobiographique dont le récit intime se voit sublimé par des traits poétiques, quasi organiques.

Un parfait inconnu de James Mangold

Après avoir consacré un film à Johnny Cash (Walk the Line ), James Mangold se penche, avec une égale élégance - en dépit de quelques écueils inhérents aux conventions du biopic -, sur une autre figure de la musique populaire états-unienne, l’immense Bob Dylan.