Joli joli de Diastème

Sur les bords du lac Léman, un psy veut se débarrasser du fiancé de sa fille. Les manipulations des protagonistes virent à la farce. Lorgnant du côté des Mon beau-père et moi , cette comédie bourgeoise inoffensive est sauvée en partie par une touche d’absurde.

Un acteur et une metteuse en scène voient leur couple mis en péril quand le premier commence à jouer au cinéma. Cette comédie pleine d’allant, finement écrite, offre une subtile exploration du couple comme du métier d’acteur, quand on n’est ni galérien ni star.

Inspiré par un livre, Micka pousse son ami Sami à coucher chacun avec la femme de l’autre, à leur insu. S’en apercevant, celles-ci décident de retourner l’entourloupe à leur avantage. Sur un sujet brûlant, un film faussement léger mais édifiant.

Dans une société marocaine patriarcale, une chanteuse populaire rêve de reconnaissance artistique et publique. Nabil Ayouch poursuit son œuvre critique et politique. Hélas, son discours est desservi par son écriture programmatique.

Mon beau sapin , programme de cinq courts métrages sur le thème de Noël, évoque avec intelligence la nature, la fraternité et la différence sans jamais tomber dans la facilité ou la mièvrerie. Un beau moment à partager avec les plus jeunes.

Connu pour ses œuvres engagées, le Belge Philippe Van Leeuw revient avec The Wall - en compétition au Festival du Film de Royan 2024 -, qui explore les frontières physiques et morales d’une Amérique divisée, où cohabitent lois restrictives et impunité glaçante. Vicky Krieps y incarne Jessica, agent de la patrouille frontalière postée dans le désert de l’Arizona. Lorsque celle-ci abat un homme, deux témoins indigènes contestent sa version des faits. Leur parole suffira-t-elle à remettre en cause un système bâti sur l’abus de pouvoir ?

Entre Paris et Cinecittà, au fil de l’année 1977, une poignée de personnages se rencontrent, se ratent, se courent après, avant que les bons couples se forment. Le tout en chansons et en couleurs vives. Un exercice de style sincère et assez charmant.

Mon inséparable montre le bouleversement d’une mère courage face à la volonté d’indépendance de son fils handicapé. Anne-Sophie Bailly signe un premier long métrage prometteur, bien que trop balisé, sur le handicap et l’amour filial.