Megalopolis de Francis Ford Coppola

Anthony Lapia nous plonge dans les coulisses d’une soirée techno où l’intime se mêle au collectif, alors que s’invitent transe et drogues tous azimuts. Les destins de Félicie et de Saïd s’y croisent et donnent lieu à une rencontre aussi singulière qu’inattendue.

Parabole sur l’idolâtrie et la répudiation, pamphlet féministe, docu-fiction au coeur des bidonvilles philippins ? Bona mêle les genres avec allant, mais reste loin de la densité tragique des plus grands films de Lino Brocka.

Filmant l’acharnement avec lequel elle réalisa son film Costa Brava, Lebanon alors que le port de Beyrouth venait d’être ravagé par une explosion, Cyril Aris signe un documentaire exemplaire sur la puissance réparatrice du cinéma et la résilience des Libanais.

Emmanuelle, contrôleuse qualité pour une grande chaîne hôtelière, arrive en mission à Hong Kong, alors que sa sexualité ne lui offre aucun plaisir. Audrey Diwan revisite le roman d’Emmanuelle Arsan avec une vision moderne et contemplative, loin des clichés érotiques.

Après la fin du monde, June et ses deux enfants vivent dans la forêt. Ils ne s’aventurent au dehors qu’encordés à leur maison, garantie d’immunité face au Mal qui rôde à l’extérieur. Un film insipide, au symbolisme et à la psychologie sans nuances.

En 2002, trois reporters partent pour l’Afghanistan, un pays alors au centre de l’attention internationale. Vingt ans plus tard, l’un d’eux raconte ce voyage, dans un documentaire qui vise davantage à divertir qu’à interroger leur présence sur place.

Alors que l’on célèbre en 2024 les trente ans de combat de Sidaction, Gaël Morel déploie un drame dans lequel le VIH s’immisce dans un triangle amoureux. De l’amour à la mort, et jusqu’à l’espoir d’une guérison, la maladie se fait le liant de son récit.