À son image de Thierry de Peretti

Une association psychiatrique se mobilise. Le rythme est un peu en dents de scie, le récit parfois confus, mais les personnages attachants. Le film s’avère finalement sympathique, avec un Pierre Richard militant pour la psychothérapie institutionnelle !

Une mystérieuse intelligence artificielle prend le contrôle d’un foyer familial. Davantage techno-thriller que film d’horreur, L’I.A. du mal peine à retranscrire les enjeux (passionnants) de son sujet. Et, à défaut de captiver, se contente du minimum syndical.

À l’ancienne réunit pour la première fois à l’écran Gérard Darmon et Didier Bourdon, complices d’une fraude à la loterie. Sans inspiration, relief ni esprit, la comédie d’Hervé Mimran - coréalisateur de Tout ce qui brille - est lourde et maladroite.

Évocation, à travers le parcours d’une photo- journaliste, de l’histoire politique corse de la fin du XXe siècle. Un film beau et profond qui confirme le talent, encore trop peu reconnu, de Thierry de Peretti, ici servi par un magnifique casting.

Saturé d’effets spectaculaires, ce film sur le judo et la politique tombe dans la caricature : celle de la représentation d’un sport qui, vidé de ses subtilités, n’est plus qu’un rapport de force, support d’un discours géopolitique pauvre car trop manichéen.