The Bikeriders de Jeff Nichols

Deux équipes lycéennes de volley-ball s’affrontent lors d’une compétition nationale. Conçu pour les fans du célèbre manga shônen, le film se perd dans ses flash-backs et ses caméos, mais se rattrape grâce à des séquences visuellement impressionnantes.

Témoignage d’un projet conduit par JR avec les détenus d’une prison de très haute sécurité, Tehachapi plaide pour les vertus émancipatrices de l’art. Le flirt avec l’egotrip et les limites formelles du film n’entament pas les vertus, réelles, de la démarche.

Deux frères (et leurs nouvelles compagnes), passent ensemble le confinement dans la maison de leur enfance. Un film assez embarrassant dans sa façon d’être conjointement l’un des plus personnels et l’un des plus anecdotiques d’Olivier Assayas.

Le film, qui entend dénoncer la façon dont Maria Schneider fut clairementbrutalisée, voire violée, dans la scène dite “du beurre” du Dernier tango à Paris , vient justement confirmer ce qu’il entend dénoncer : la haute tenue morale ne fait pas forcément les grands films.

Jeune réfugié afghan avec son frère Mujib, Rohid se bat pour apprendre le français et trouver de petits jobs afin de s’intégrer et d’envoyer de l’argent à leur mère, restée au pays avec le dernier-né. Une ode bienfaisante à la solidarité et à l’espérance.

Pour ne pas être expulsé, Sofiane, fils d’un diplomate algérien, doit trouver un job. Il est embauché par un cousin dans une société musulmane de pompes funèbres. Un parcours initiatique joliment dépeint aux images d’une grande subtilité.

Kelsey Mann reprend le concept créé en 2015 par Pete Docter en imaginant les déboires de Joie et Tristesse quand les émotions de l’adolescence s’installent. Une suite brillante, qui encore une fois nous cueille dans un final époustouflant.