Mon pire ennemi de Mehran Tamadon

Dans un village du peuple Krahô, au Brésil, une enfant traverse en esprit le passé de son peuple, qui résiste sans relâche à la spoliation de ses terres. Mêlant subtilement différentes époques, ce beau film onirique et politique envoûte autant qu’il interrog

Une préadolescente, seule chez sa grand-mère pendant l’hospitalisation de son père, découvre qu’elle peut voir les A.I. : les amis imaginaires oubliés par les enfants... John Krasinski rebondit là où on ne l’attend pas, avec un mélo familial un peu trop timide.

Venue se loger à Paris et percer dans la peinture, Yasmine doit prendre un nom à consonance occidentale. Ce geste va réveiller une angoisse liée à un secret sur la mort de ses parents en Algérie. Tiré d’un roman, le film multiplie les thèmes sans les creuser.

Après plusieurs années, un groupe d’amis du lycée se retrouve lors d’un après-midi hors du temps... Malgré quelques déséquilibres, le film impose, entre naturalisme rohmérien et esthétique de vidéoclip, le regard mélancolique d’un réalisateur à suivre.

Formant avec Là où Dieu n’est pas un diptyque, le film prolonge le travail de M. Tamadon sur le dévoiement de l’Iran. Grattant jusqu’au malaise ce que la persécution fait au persécuté, il questionne la possible commune humanité entre le tortionnaire et sa victime.

Premier long métrage de Baptiste Debraux, Un homme en fuite séduit sur le plan visuel, en captant avec noirceur les sublimes paysages des Ardennes. En revanche, le scénario est plus hasardeux, en raison de multiples intrigues aux enjeux inexploités.

1763. Hermaphrodite, Jean-Baptiste, marié à une femme car on lui a dit être un homme - après qu’il avait grandi sous l’identité d’Anne -, est déclaré femme et jugé pour homosexualité. D’après un fait authentique, un plaidoyer bouleversant pour la diversité.