Rencontre avec Vladimir Perisic

Un oiseau fuyant la guerre, un écureuil rêveur et une famille de musaraignes en quête d’une terre après une catastrophe découvrent les aléas de l’exil. Un programme édifiant, poétique et loin d’être mièvre sur l’acceptation de l’Autre et de la différence.

V. Filho met en images le livre-choc de V. Springora. Comment représenter l’ignominie sans complaisance ? À l’aune de cette réflexion, le film interroge les forces et les limites de l’adaptation cinématographique, en se risquant à provoquer le malaise.

Hansel et Gretel, La Belle au bois dormant, Blanche-Neige et Rose-Rouge et Poucette racontés avec du papier découpé animé. Les quatre contes, d’une dizaine de minutes chacun, gardent leur charme depuis soixante- dix ans. Pour une fois, la (nouvelle) VF est à conseiller.

Au XIXe siècle, la geste dite civilisatrice de la colonisation se fracasse sur sa réalité : massacre, viol, saccage, spoliation... Un documentaire dont la forme conceptuelle donne force au propos, mais qui aurait gagné en intérêt en diversifiant ses sujets de réflexion.

Histoire de la perdition d’un pays et d’un adolescent tiraillé entre son amour pour sa mère et ses convictions éthiques, le deuxième film de Vladimir Perisic mêle avec une grande justesse le politique et l’intime, nous conduisant dans un passé toujours actuel.

Lydia, qui se remet d’une rupture, couche avec Milos. Un jour, il la croise avec, dans ses bras, un bébé... Comment un mensonge peut-il tout faire basculer ? Iris Kaltenbäck creuse intelligemment le sujet avec ce premier long métrage hanté par Hafsia Herzi.