L’Arbre aux papillons d’or de Pham Thien An

Adaptation de Balzac interprétée par une troupe assez improbable, ce nouveau film d’Arielle Dombasle n’est jamais la fête décadente qu’il pourrait être, mais plutôt une sorte de spectacle de fin d’année, que l’on regarde avec bienveillance et ennui.

Alors que des pluies acides commencent à s’abattre sur la France, Michal et son ex-femme Élise sont réunis, bien malgré eux, pour sauver leur fille Selma. Malgré son joli casting, un survival fabriqué et paresseux. Après La Nuée , Just Philippot déçoit.

Sur un jeu de miroir astucieux et sans moralisme, deux courts métrages très justes et sensibles autour des difficultés à s’intégrer - dans le premier en raison de sa classe sociale, le second de ses origines. Un message des plus actuels, et jamais mièvre.

Caroline Glorion nous offre une immersion dans les défaillances du système judiciaire, à travers le cas d’une mère en détresse. Malgré ses bonnes intentions et la performance énergique de Sarah Suco, le film tombe vite dans l’excès et la caricature.

Agents de recouvrement et amis complémentaires et opposés, Mehdi et Hamid parcourent le désert, arnaquant débiteurs et employeur pour gagner leur vie. La rencontre avec un prisonnier va faire basculer leur périple. Un mélange des genres réussi et passionnant.

Un réalisateur essaye de faire revivre son grand amour, entre Catane, la Chine, fiction et réalité. Cet essai maladroit et grandiloquent n’a comme seul mérite sa brièveté et la beauté des décors qui ne font pas oublier la lourdeur exceptionnelle de la forme.

De 1965 à 1983, le festival Jeune Cinéma mit en lumière des films et des cinéastes singuliers, audacieux, loin de toute logique commerciale. Ce documentaire riche en archives fait revivre, un peu trop sagement, une époque où le cinéma était encore rock‘n’roll.

Une exploration des sentiments à travers la danse qui ne parvient pas toujours à frapper juste. Malgré la performance convaincante de François Berléand, le film souffre de lacunes dans sa mise en scène, notamment lors des prestations de danse.

Énième et pâle variation sur le sempiternel thème du retour à la nature comme levier supposément bénéfique de reconnexion à soi, cette Mise au vert , aimable téléfilm de fin de soirée, pèche tant par le fond que par la forme.

Joseph prend le chemin de la Belgique pour retrouver la mère porteuse de l’enfant de son fils. Cette comédie, tout entière tournée vers Fabrice Lucchini, perd de vue son sujet, pour laisser la part belle à l’acteur et la renaissance de son personnage.

Amputé d’une jambe durant la guerre contre les Talibans, Ahmad Shah Omit doit s’exiler, laissant femme et enfants. Arrivé en France, pris en charge par Gonzague, il se reconstruit jusqu’à retrouver les siens. Un documentaire rayonnant et exceptionnel.