1897. Le Demeter échoue en Angleterre, l’équipage massacré. Le journal du capitaine relate la traversée débutée un mois plus tôt... Si la mise en scène manque de personnalité, le film développe une belle atmosphère et fait monter plutôt intelligemment l’effroi.
Sages-femmes de Léa Fehner
Le Dernier voyage du Demeter de André Øvredal
Alam, le Drapeau de Firas Khoury
C’est en portant son regard sur un groupe d’adolescents palestiniens que Firas Khoury replonge dans le corps politique de son pays. Sensible, Alam souffre néanmoins d’un rythme inégal, qui ne gâche pas ce joli film doux amer qui regarde la jeunesse dans les yeux.
Àma Gloria de Marie Amachoukeli
La petite Cléo, 6 ans, est élevée depuis sa naissance par sa nounou, Gloria. Mais les circonstances imposent à Gloria de repartir au Cap-Vert, auprès de sa propre famille. Marie Amachoukeli dresse un portrait touchant et poétique d’une enfance en pleine construction.
Banel & Adama de Ramata-Toulaye Sy
Dans un village du nord du Sénégal, Banel et Adama cherchent à vivre ensemble, défiant les conventions locales. Mêlant réalité et onirisme, le premier film de R-T. Sy se présente comme un conte visuellement gracieux, mais dont l’histoire peine à captiver.
Paradis de Alexander Abaturov
Paradis vient témoigner d’une résistance (celle des peuples sibériens face aux incendies et face à l’État russe), et fait de l’expérience pyrique une pâte sensorielle, tantôt stimulante, tantôt efflanquée, entre l’opacité chamanique et la netteté du cinéma direct.
Sages-femmes de Léa Fehner
Après cinq ans d’études, Louise et Sofia prennent leurs fonctions dans un service de maternité au bord de l’implosion. En mêlant subtilement récit fictionnel et fragments documentaires, Sages-femmes livre un puissant message socio-politique.
Super bourrés de Bastien Milheau
Bastien Milheau, jeune réalisateur tout juste sorti de la Fémis, propose une comédie d’été inspirée des “teen movies” américains. Si le fléau de l’alcoolisme en région est finement abordé, les blagues sont malheureusement trop potaches pour qu’on adhère.