Love Life de Kôji Fukada

Du Mexique à Los Angeles, Carmen danse et fuit pour trouver une nouvelle vie. Ce drôle de film hybride, entre arts de la scène et cinéma, ouvre de nombreuses pistes, qui ne mènent pas toujours à bon port, mais impressionne par son audace et ses idées visuelles.

Beau film, tour à tour grave comme un songe et rieur comme une comptine, que Fifi , qui déploie dans le temps délié de l’été une relation privilégiée entre deux âmes statuaires et esseulées, échouées entre la table de ping-pong et la clope en terrasse.

Jiro a épousé Taeko, et accepté d’élever Keita, son fils d’un précédent mariage. Ceci contre l’avis de son père traditionnaliste... Aussi drôle que tragique, le nouveau film de Kôji Fukada explore avec finesse (et parfois trop) les failles d’un couple.

Dans une maison louée sur Airbnb, un réalisateur fait la connaissance d’un coquillage et lui consacre un documentaire... Un film au dispositif assez inattendu (par son affiliation au “documenteur”), mais qui manque d’inventivité dans sa construction narrative.

Carlos Chahine s’attache au destin de trois sœurs engluées dans les convenances de la bonne société chrétienne libanaise des années 1950. Dépourvue de relief, quoique parfois non sans charme, cette chronique familiale étire une ligne narrative un brin paresseuse.

Amoureux mais exaspérés l’un par l’autre, Marie et Simon imaginent une charte pour encadrer leur vie de couple. Une comédie libre et relâchée, bancale et drôle, qui défend l’utopie amoureuse face à tout ce que le quotidien impose de réalisme et de désillusion.