Orphelin, Samuel vit en famille d’accueil chez Clément, Marie et leurs fils. Taiseux, il suscite leur incompréhension. Seules lueurs : sa jeune voisine Hélène et les cours de gym. Un premier film porteur de belles idées, mais souvent maladroit et démonstratif.
Le Retour des hirondelles de Li Ruijun
Astrakan de David Depesseville
La Ferme à Gégé de Florent Verdet
Gérard a transformé en centre d’accueil la ferme normande où sa famille vit depuis trois générations. Alors qu’il risque l’expulsion, nous découvrons son parcours exceptionnel, tendu à transmettre ses valeurs aux enfants. Lumineux et roboratif.
La Grande magie de Noémie Lvovsky
Films chanté, déclinant autour d’un personnage d’enchanteur le thème du réenchantement, cette Grande magie sait mobiliser toute celle du cinéma pour illustrer les pouvoirs de l’imaginaire. La filmographie de Noémie Lvovsky reste un sans-faute.
Louise et la légende du serpent à plumes de Hefang Wei
Louise emménage à Mexico avec sa famille. Perdue, elle se console avec Keza, son lézard de compagnie. En s’échappant, ce dernier va l’amener à se faire des amis et à découvrir son nouveau pays d’adoption sur fond de légende et d’aventures. Vif, frais, édifiant.
Pour la France de Rachid Hami
Un drame intime tiré de l’histoire personnelle de R. Hami, confronté à la mort de son frère. Le cinéaste donne une dimension politique à son film, évoquant le traitement injuste réservé par l’armée envers ce soldat arabe s’étant battu sous étendard français.
Tant que le soleil frappe de Philippe Petit
Un paysagiste se bat pour transformer une place délaissée en jardin ouvert. Porté par un S. Arlaud inspiré, le film délie avec intelligence les fils de la décision politique à l’échelle locale. Et ouvre la réflexion sur l’espace urbain comme lieu des possibles et du collectif.