Tár de Todd Field

En mal d’exploits, quatre truands corses profitent d’un festival de cinéma pour kidnapper Sophie Marceau. Malgré sa sincérité et son casting charmant, cette comédie populaire peine à décoller. À défaut de divertir, elle arrache tout au plus quelques sourires.

Dense et charbonneux, Ashkal débute comme un polar “au cœur du mal” (et des arcanes bureaucratiques dudit mal) avant de doucement migrer vers un drame eschatologique de la jeunesse tunisienne, lassée de la somnolence ignifugée de la vie d’avant.

Divertimento met en lumière la success story de Zahia Ziouani, rare cheffe d’orchestre féminine à avoir percé en France. Le film prône également la mixité sociale dans le domaine culturel. Marie-Castille Mention- Schaar est ici sur son terrain de prédilection.

Après son triomphe au dernier Festival d’animation d’Annecy, Interdit aux chiens et aux Italiens réaffirme la force de l’animation française. Dans la mouvance de Ma vie de Courgette , cette œuvre en stop motion est ingénieuse et bouleversante.

En imaginant les injustices et commentaires racistes subis par un petit rat de la part de ses camarades et ses professeurs, cette comédie dramatique donne une bien piètre opinion de l’Opéra de Paris. Et les personnages manquent trop de corps pour être crédibles.

Freddie, Française de 25 ans, arrive à Séoul où elle fut adoptée bébé, et tente de retrouver ses parents biologiques. L’excellent Davy Chou signe un beau et singulier portrait de femme porté par l’étonnante et magnétique Park Ji-min, véritable révélation.